mercredi 22 septembre 2010

comment pourrait-on éviter certains drames ?

A Lörrach, en Allemagne, c'est une femme de 41 ans qui a tué son mari, son enfant, puis a tiré dans la foule. elle a été tuée par la police : il s'agissait d'une jeune avocate...

Deux jours après, pas loin de là en Suisse, c'est probablement un suicide collectif qui a coûté la vie à trois personnes : un père de 59 ans, une mère de 49 ans et une adolescente de 13 ans...

en France aussi, il n'y a pas si longtemps, c'est un jeune médecin de 34 ans qui a décimé sa famille puis s'est suicidé...

bien d'autres cas dramatiques sont relatés dans le présent blog et ils ont tous une particularité commune : les acteurs ou l'un des acteurs du scénario se trouve à l'arrivée d'une période critique septennale, ou encore séjourne dans celle-ci.

la période critique septennale est fonction d'un cycle psychique et émotionnel humain qui va déclencher par pulsations septennales (donc à l'arrivée de nos âges septennaux) des "états particuliers" chez chacun d'entre nous. la plupart du temps l'arrivée et notre passage dans cette période ne prête pas à conséquence si ce n'est une certaine effervescence ou une hyperactivité ou encore, l'inverse, un état de mélancolie...

parfois cependant le passage dans cette "période critique septennale" va être à l'origine d'une "dépression septennale" pouvant alors prendre divers degrés de gravité, depuis la légère dépression jusqu'à celle, longue et tenace, parfois grave.

et c'est exceptionnellement cette dépression septennale dans sa forme gravissime qui peut conduire à des coups de folie... en particulier au moment de l'entrée dans la période critique puisque nous passons à ce moment là par un pic de pulsions/désinhibition. nous sommes poussés à agir et en même temps, pour plus d'efficacité, nous sommes désinhibés pour faciliter l'action.
dans certaines situations perturbées, cet effet de pulsion/désinhibition va pouvoir prendre la tournure dramatique d'un passage à l'acte du type "coup de folie" : nous sommes en quelque sorte dépassés, bousculés... et simultanément désinhibés c'est à dire sans freins...

nous tenons là l'un des éléments déclencheurs d'un grand nombre de drames... parfois qualifiés d'inexpliqués... il y a souvent bien entendu des problèmes personnels ou conjugaux, mais la survenue d'une période critique va avoir un effet de catalyseur.

comment peut-on essayer d'éviter ces drames ?

l'heure du risque est en quelque sorte annoncée à l'avance... puisque l'on connaît le moment où arrive un pic de pulsions (environ six mois avant un anniversaire septennal : soit dans les exemples cités ci-dessus 41 ans et demi, 55 ans et demi, 48 ans et demi, 13 ans et demi et... 34 ans et demi...)

les tensions arrivant à l'approche et surtout au moment de l'entrée dans une période critique septennale, il faut, au moyen d'une information, mettre les personnes en garde en leur expliquant ce mécanisme... et donc parer les risques septennaux EN AMONT, avant qu'ils n'arrivent ou au moment de leur arrivée, avant qu'ils ne s'aggravent trop ou engagent la personne vers un point de non retour. il faut pour cela prêter largement A L'AVANCE une attention particulière à l'arrivée d'une période critique septennale (donc d'un âge septennal) et ensuite au moment plus précis de l'entrée dans la période critique.

un second élément important est aussi à prendre en compte car il peut être également un élément déclencheur : c'est le "jour critique émotionnel" lié à un cycle de pulsions hebdomadaire (c'est en fait la réplique en "petit", de la période critique septennale dont je parle ci-dessus.

ce jour est aussi connu A L'AVANCE, de sorte que l'on peut y prêter une attention particulière car il est fréquemment jour de passage à l'acte en raison du même effet de pulsions/désinhibition qu'il suscite.

mes propos peuvent paraître étonnants voire farfelus : il suffit pourtant de simplement vérifier la situation cyclique des personnes impliquées dans tous les cas arrivés pour avoir la démonstration du bon fonctionnement des cycles psychiques et émotionnels humains dont je parle...

il y a cependant ensuite une seconde démarche à faire qui est individuelle : si les cycles dont je parle fonctionnent, nous pouvons le constater mais ne devons pas devenir leur esclave : c'est à nous qu'il appartient de décider de ne pas passer notre colère sur les autres ou sur nous-mêmes, ou aussi de ne pas céder à nos pulsions de rage ou de désespoir...
je dis toujours que "la seule personne qui m'oblige à faire quelque chose c'est moi-même"...

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