jeudi 26 août 2010

cold case

http://www.lacapitale.be/regions/bruxelles/2010-08-25/un-cold-case-de-12-ans-elucide-806063.shtml

Un cold case de 12 ans élucidé à Anderlecht

Depuis douze ans, le meurtre de Carine Sellemans, la serveuse du café “ La Belle Vue ”, chaussée de Mons à Anderlecht, restait une énigme policière. Mais ce vieux “ cold case ” vient d'être élucidé, grâce à des aveux soudains de son auteur présumé. Pascal Geno (49 ans) s'est hélas pendu dans sa cellule, quelques jours après son arrestation. Ses obsèques ont eu lieu ce mardi à l'église de La Roue.

Il n'est pas mort en emportant son secret dans la tombe, mais il restait encore beaucoup de devoirs d'enquête à mener. Des confrontations, des recoupements, des analyses... Le samedi 14 août dernier, Pascal Geno, un Anderlechtois de 49 ans, se pendait au moyen de sa chemise, dans sa cellule de la prison de Forest. Il y avait été écroué une dizaine de jours plus tôt, après avoir spontanément avoué un meurtre que la police judiciaire tentait d'élucider depuis douze ans.

C'est le coup de chance qu'espère tout policier dans une vieille enquête qui s'enlise au fil des ans. Ce jour-là, au début du mois d'août, un homme se présente au commissariat central de la rue Démosthène, à Anderlecht, pour se plaindre qu'on lui a volé sa voiture. En réalité, il ne se souvenait plus où il l'avait garée.

Complètement ivre, il vide alors son sac devant les inspecteurs médusés. “ Tant que j'y suis, autant tout vous raconter... ”, lâche-t-il en substance. Et l'homme confesse être l'auteur du meurtre de Carine Sellemans, la serveuse du café “ La Belle Vue ”, commis la nuit du 22 octobre 1998, place Bizet à Anderlecht.

Carine, âgée de 38 ans, avait été retrouvée le lendemain matin dans les toilettes, le crâne fracassé contre le carrelage du mur. Elle avait le bas du corps dévêtu. L'argent avait disparu de la caisse. Et, trois mois plus tard, son portefeuille sera retrouvé, sans les photos de ses deux fils de 4 et 16 ans et de son compagnon d'alors.

Douze années durant, Tous les efforts des enquêteurs sont demeurés vains. Et puis viennent ces aveux soudains. Pascal Geno les a confirmés lors de plusieurs interrogatoires ultérieurs, avec des détails précis prouvant soit qu'il était sur place, soit qu'il les tenait de l'auteur. Mais il restait à vérifier méticuleusement tous ces éléments. Trop tard! L'homme, fragile, s'est suicidé en prison. Il a été inhumé hier matin, après une cérémonie à la paroisse Saint-Joseph de La Roue. L'instruction se poursuit et attend des résultats d'analyses d'ADN.

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hé oui... fragilité, en période critique septennale, peut-être en jour critique émotionnel (à vérifier) car les deux sont parfois "jour et/ou période de vérité"...
j'en avais déjà parlé à d'autres occasions : on a tendance à se laisser aller dans ces moments là... donc si on est adepte, à plus boire, mais aussi à plus parler...
ce sont des moments de désinhibition et notre conscience peut vouloir "se libérer" à cette occasion...
revers de la médaille : jour et période critique sont des moments propices au suicide en cas de désespoir ou de grave problème...

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