http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20100430.OBS3265/les-suicides-d-enseignants-dans-leur-etablissement-sont-rares.html
Les suicides d'enseignants dans leur établissement sont rares
Voici un rappel des rares cas de suicides ou tentatives de suicide d'enseignants sur leur lieu de travail depuis dix ans.
Vendredi 30 avril, un enseignant s'est donné la mort dans la salle des professeurs de son collège de Vandoeuvre (Meurthe-et-Moselle), près de Nancy. Voici un rappel des rares suicides, ou tentatives de suicide, d'enseignants dans leur établissement scolaire depuis dix ans:
- 7 septembre 2000: Un enseignant en comptabilité, âgé de 34 ans, se suicide par défenestration depuis sa salle de classe d'un lycée professionnel de Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis).
- 12 avril 2001: Un instituteur d'une classe unique de Zittersheim (Bas-Rhin), un village du nord de l'Alsace, âgé de 42 ans, se suicide en se jetant par la fenêtre de l'école alors qu'il allait être interpellé par les gendarmes après une plainte de parents d'élèves.
- 8 janvier 2007: Un professeur d'économie et de gestion âgé de 56 ans du lycée d'Albert (Somme), dépressif, tente de se suicider et se blesse grièvement dans sa classe, avant le début des cours, avec un grand couteau de cuisine qu'il avait apporté de chez lui.
- 7 mars 2008: Un instituteur de 25 ans tente de se suicider à l'école de Brousses-et-Villaret (Aude) où il est découvert par un de ses élèves avant les cours. Bien vu par ses élèves et par l'administration, il devait être inspecté l'après-midi même.
- 30 avril 2010: Un professeur d'éducation physique de 55 ans se suicide dans la salle des professeurs de son collège du Haut-de-Penoit à Vandoeuvre (Meurthe-et-Moselle), près de Nancy en se tirant une balle dans la tête.
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TOUS DES SEPTENNAUX (1). sauf la personne qui a 25 ans, mais période critique aussi, que celle de son cycle physique probablement.
reste à vérifier le jour critique émotionnel des personnes suicidaires.
la confirmation, peut-être, que l'on a tendance à se suicider
- à l'arrivée d'une période critique septennale ou durant la période en question. l'entrée dans une période critique constitue un important "down" de dépression.
(ici une période des 35 ans, une période des 42 ans et deux périodes des 56 ans)
- le jour de la semaine où on est né en raison d'un cycle psychique et émotionnel induisant un phénomène de "down" et de pulsions (possible dépression foudroyante) chaque septième jour donc HEBDOMADAIRE et démarrant le jour de la naissance). le jour critique émotionnel reste à vérifier dans les cinq cas au moyen de la date de naissance.
les cinq cas cités sont des suicides "sur le lieu de travail"... mais il serait tout aussi intéressant de regarder de plus près les autres suicides d'enseignants ; bizarrement pas facilement trouvé de chiffre sauf celui dans un commentaire de 500 par an...
(1) j'appelle des "septennaux" les personnes qui passent à l'acte pour divers comportements (ici le suicide) ces passages à l'acte ayant lieu à l'occasion de l'arrivée d'une période critique septennale (voir la liste de ces périodes en marge de droite) ou lors de leur "jour critique émotionnel" autre période à risque, hebdomadaire.
"période critique" et "jour critique" constituent des éléments "à risque" importants.
lors d'une dépression, qui peut être d'intensité variable, l'arrivée de ces éléments ou de l'un d'eux (question de calendrier en fonction de l'âge de la personne) va constituer parfois, la "goutte qui va faire déborder le vase", au point de faire survenir ou d'accentuer une envie latente suicidaire et de constituer alors un déclencheur de passage à l'acte.
il se produit dans ces moments là un effet de pulsions/désinhibition qui n'est pas présent à un autre moment, ce qui explique que la personne passe à l'acte de manière parfois inattendue pour l'entourage, alors que tout semblait aller bien ou du moins pas trop mal : il s'agit parfois de ce que j'appelle une "dépression foudroyante" lors de laquelle on décide "sur le champ".
la personne peut arriver aussi à cacher une dépression, ou à faire croire qu'elle n'est pas trop grave, mais craquera à la survenue de l'élément pulsion/désinhibtion, celui-ci pouvant provoquer un rapide et important changement d'état d'esprit.
une prévention peut et doit se faire par la simple information de l'existence de ce mécanisme : ne jamais céder aux pulsions/mirages qui peuvent survenir à certains moments très précis et connus à l'avance, que sont périodes et jours critiques. le fait que ces moments sont connus à l'avance permet de voir et sentir venir le risque de dépression et l'envie de suicide. même si c'est difficile car les sirènes du suicide sont très convaincantes dans les instants là, on a quand même plus de chances en étant préparé à leur éventuelle apparition, de résister à la tentation. cela permet aussi grâce à un quasi-calendrier, de se faire aider si nécessaire, dans les moments les plus "à risque".
quelques indications encore suspectant un changement de comportement à l'arrivée d'une dépression septennale. (il faudrait en savoir plus car celle-ci est souvent la cause aussi, de problèmes familiaux et conjugaux)
http://www.leparisien.fr/faits-divers/emotion-et-incomprehension-apres-le-suicide-du-professeur-de-sport-02-05-2010-906275.php
C’était un enseignant remarquablement apprécié de ses collègues et fortement investi dans l’établissement, a insisté Jean-Jacques Pollet, recteur de l’académie Nancy-Metz, qui a immédiatement privilégié la piste du drame « personnel ». Depuis un certain temps, cet homme marié et père de deux grands enfants, d’ordinaire enjoué et élégant, aurait changé d’attitude. Moins sensible à son apparence, il paraissait préoccupé sans pour autant faire état de problèmes insurmontables.Pourquoi cet enseignant s’est-il suicidé dans son établissement ? Cette question va hanter durablement les couloirs et les salles de ce collège. Dans un communiqué, le SNALC-CSEN, un syndicat d’enseignants, s’est étonné de « l’empressement avec lequel les voix officielles ont affirmé que ce suicide n’avait aucun lien avec sa vie professionnelle. (…) Se donner la mort dans la salle des professeurs a valeur de symbole. » En 2008-2009, 52 suicides d’enseignants ont été recensés en France. Les professeurs (857 000 au total) sont parmi les plus exposés au stress et à la dépression, face à des conditions de travail en classe qui, selon eux, se dégradent sensiblement
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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