samedi 8 mai 2010

bébé secoué

Une assistante maternelle condamnée pour syndrome du bébé secoué
mardi 27.04.2010, La Voix du Nord

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Hier, face aux magistrats spécialisés dans les violences sur enfant, une femme de 40 ans, bien notée - du moins jusqu'en 2008 - par les services sociaux. Sandrine B. vit à Lomme. Elle est assistante maternelle depuis 2001. Ses référents, sa tutelle, tout l'organigramme qui l'encadre n'ont strictement aucun reproche à lui faire. Et puis, le 30 juin 2008, elle rend M., un poupon de trois mois et demi, à ses parents. Comme tous les soirs. No comment. Comme tous les soirs. Le lendemain, le papa et la maman de M. s'étonnent. Le comportement du bébé a changé. Tellement, d'ailleurs, que M. atterrira aux urgences.
Hier, délibérément, le président Bernard Duez adopte un ton très didactique. Presque scolaire. Il scrute, dissèque la version de la nounou. Sandrine B. le jure : elle a pris l'enfant dans ses bras pour le coucher, a « glissé sur un jouet ». Chute du petit sur un matelas. Plongée de M. dans l'inconscience. Panique de l'assistante maternelle. Secousses pour « ranimer » le nourrisson.
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Patience altérée ?
Comparés aux conséquences, les soubresauts décrits par la nounou sont trop softs. Alors, c'est la vie de Sandrine B. que le président Duez découpe : ses problèmes de surendettement, des angoisses concernant sa santé. Tous ces éléments pouvant altérer la patience. .................
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le regard sur la situation de la nounou et du bébé peut parfois apporter des indications : bébé pleure un jour critique physique, une personne peut "glisser" un jour critique physique mais perdre patience un jour critique émotionnel...

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