samedi 24 avril 2010

bagarre mortelle

SKCenter :

Bagarre mortelle à la maison de retraite

Une femme de 97 ans a été retrouvée morte dans une maison de retraite de Charente. Elle aurait été agressée par une autre résidante.

L’incompréhension et l’émotion dominent dans la petite ville de Rouillac (Charente), après l’incroyable drame qui s’est produit mardi soir aux Marronniers, une résidence pour personnes âgées gérée par la Croix-Rouge. Une femme de 97 ans a été retrouvée morte dans sa chambre, après une altercation violente avec une autre retraitée de 91 ans.

« Je n’ai jamais entendu parler d’une chose pareille », avoue le maire, Michel Trainaud. « Les faits se sont déroulés vers 21 heures. Tous les pensionnaires étaient dans leurs chambres. Les membres du personnel ont entendu des cris et se sont précipités, mais il était trop tard. La vieille dame était déjà morte sur son lit, et l’autre femme blessée et hébétée », explique l’élu. L’autopsie a montré qu’elle est décédée d’une crise cardiaque, sans doute provoquée par l’agression. Elle portait la trace d’un coup au front, mais sans que celui-ci ne soit mortel. L’autre nonagénaire avait une plaie ouverte et profonde à la tête.

Un problème psychologique

« La femme qui a sans doute agressé l’autre personne n’a pas un caractère facile », indique un proche de l’enquête. La cause de l’altercation n’a pas été établie, mais est peut-être liée à un problème psychologique. « Cette dame a été soignée en hôpital psychiatrique. Il faudra s’interroger sur sa responsabilité pénale. Il n’est pas possible de l’entendre pour l’instant », remarque le procureur d’Angoulême, Nicolas Jacquet. Une enquête administrative a été ouverte à la demande du préfet dans la maison de retraite, sur les conditions de surveillance des pensionnaires.
Les proches de la victime sont atterrés. « Juliette Kennel était comme ma grand-mère. Elle ne m’a jamais parlé de difficultés de relation avec qui que ce soit », témoigne Marie, une de ses plus proches amies. « Elle était arrivée aux Marronniers il y a un an. Elle s’était bien intégrée », assure-t-elle en avouant elle aussi son incompréhension.


Source : Le Parisien

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prudence, même à un âge très avancé, surtout s'il y a des problèmes psychiques ou psychiatriques présents ou passés : il y a dans le cas présent - si les âges indiqués sont justes - "compatibilité à risque" avec deux dames se trouvant chacune dans leurs périodes critiques septennales respectives ou à l'entrée de la période critique (91 ans et 98 ans).
à n'importe quel âge les périodes critiques septennales sont à observer et prendre en compte. elles sont parfois des périodes de perturbation momentanée, et de possible agressivité, le temps du passage dans la période critique.
je pense que l'on devrait aussi trouver un jour critique émotionnel en principe chez l'agresseur.
le jour critique émotionnel est un "déclencheur", et il devient d'autant plus efficace s'il se situe à l'arrivée ou à l'intérieur d'une période critique septennale.

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