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Un membre du jury a dû être expulsé de la Cour d'assises
Fait rare en cour d'assises, hier, le fond du dossier a été éclipsé par l'intervention intempestive et déplacée d'un juré.
La vedette, jeudi, a été, sans conteste à un garagiste de 63 ans qui ne peut légalement être désigné que par la mention « le juré n° 6 » et non par son nom patronymique.
En voici la raison. On en est à entendre un policier décrivant le martyr du codétenu de l'accusé.
On passe aux questions de la défense. Me Schwerdorffer interroge le témoin « cet homme n'a pas pu endurer tel traitement sans crier tout de même ? » Avant même que l'interrogé ait esquissé une réponse, on entend une voix forte éructer « sauf s'il aimait ça ». La présidente réplique par un immédiat « silence » qui ne décourage pas le juré vociférant : « Je dis bien : sauf s'il aimait ça », répète-t-il.
De mémoire de cour d'assises, on n'avait jamais vu ça.
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A côté de cette clownerie, le reste des débats peut se résumer aisément : confirmation de la scène de barbarie atroce et de ses conséquences mortelles par policiers et personnels pénitentiaires.
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les comportements des personnes en période critique septennale peuvent être inattendus, parfois...
d'ailleurs ici l'accusé principal me semble-t-il était lui aussi en période critique lors du drame... mais çà on en a l'habitude. il m'arrive de prendre la page des Assises de mon quotidien ou celle des faits divers... : la plupart des personnes en cause sont en période critique septennale, parfois même toutes celles de la page...
cela peut s'expliquer par le fait des pulsions (pulsions/désinhibition) présentes en période critique et qui nous "aident" un petit peu à passer à l'acte.
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