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«Il l’a brûlée comme une sorcière moyenâgeuse»
CORRECTIONNELLE | Rebondissement au dernier jour du procès de l’homme qui avait bouté le feu à sa copine. Le ministère public ne retient pas la tentative d’assassinat, mais requiert 10 ans de prison et l’internement.
Pascale Burnier | 27.11.2009 |
«C’est un véritable film d’horreur qui s’est passé ce 16 juin 2008. La culpabilité de l’accusé est écrasante. Et n’expliquant pas son geste, il cherche en plus à sauver sa peau.» Camilla Masson, premier substitut du procureur, n’a pas mâché ses mots lors de son réquisitoire, hier devant le Tribunal criminel de Lausanne. En cause: l’ex-toxicomane, qui avait déversé de l’essence sur sa copine avant de lui mettre le feu à l’aide d’un briquet.
Au dernier jour de ce procès, le ministère public a pourtant écarté l’accusation de tentative d’assassinat qui pèse sur cet homme fêtant aujourd’hui ses 36 ans. Un rebondissement justifié par le manque de certitudes quant à son intention de tuer. «L’acte reste intentionnel, mais l’homme a visé les jambes. De plus, il a rapidement aspergé sa victime sous la douche après les faits.» La substitut du procureur retiendra les lésions corporelles graves passibles d’une peine de 10 ans de prison. Sur le banc de la partie civile, la victime écoute silencieusement tout en désapprouvant de la tête.
Tout autre son de cloche du côté de cette dernière et de son avocat, Mathias Keller. «Cet acte barbare était délibéré et il ne s’agit en aucun cas d’un accident, comme l’ont confirmé les experts. Il a brûlé sa victime comme une sorcière moyen-âgeuse et sans scrupule», a tempêté l’avocat, qui s’en tient à la tentative d’assassinat. Une plaidoirie passionnée qui fera froid dans le dos au moment de la description des souffrances de la jeune femme. Brûlée au deuxième degré sur 70% de son corps, la victime a passé cinq mois au CHUV et quatre mois en rééducation. Aujourd’hui, la moitié de sa peau est constituée de greffes. Pour tort moral, Mathias Keller a requis une somme de 200 000 francs.
Et les crimes reprochés à l’accusé ne s’arrêtent pas là. Lésions corporelles graves également pour le deuxième délit majeur parmi la longue liste d’accusations. En novembre 2006, l’homme avait secoué violemment son fils âgé de 5 mois, issu d’une relation avec une autre toxicomane. Il expliquera durant son procès que, le lendemain, le bébé avait «l’air d’avoir pris une droite de Tyson et était groggy». Mais le père ne réagit pas. C’est la puéricultrice, lors de sa visite hebdomadaire, qui décidera d’emmener l’enfant au CHUV. Et les séquelles sont graves. L’enfant, aujourd’hui âgé de trois ans et demi, est épileptique et présente un retard du développement intellectuel. Une fois encore, les experts sont unanimes: le père a bien causé le syndrome du bébé secoué. Egalement partie civile, le tuteur général réclame 1,16 million pour cet enfant dont la vie professionnelle future demeure incertaine.
Face aux lourdes accusations, l’avocat de la défense s’est longuement évertué à décrire un ex-toxicomane peinant à gérer les choses simples de la vie. «Il n’a pas voulu faire de mal à son enfant», explique Adrien Schneider. Tout en fixant les yeux de sa victime, l’accusé demandera le pardon. «Je n’ai jamais voulu t’assassiner et j’aurai voulu être un meilleur père», lance-t-il en mot de fin.
Contre l’avis des psys
A sa décharge, le ministère public a relevé son passé de dépendance et ses troubles de la personnalité qualifiés de borderline par les experts. Des psychiatres qui ont aussi constaté un risque de récidive chez cet homme qui avait déjà menacé de mettre le feu à d’autres personnes. En désaccord avec les experts, la substitut du procureur a invoqué la dangerosité de l’individu pour requérir un internement en plus d’une peine de 10 ans de prison.
Verdict le 3 décembre.
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si elle est juste il y a une donnée inattendue dans cet article, c'est la date de naissance de l'intéressé qui "fête aujourd'hui son 36ème anniversaire".
cela me permet de voir quelle était la situation au moment du drame et effectivement elle est très parlante, comme souvent :
juin 2008 (27/11.1973)
Ve 13
Sa 14
Di 15
Lu 16
Ma 17 P(18)E(22)
Me 18 I(17)
Je 19
il faudrait savoir à quelle heure le drame a eu lieu mais le soir du lundi 16 est le moment de l'entrée dans un jour doublement critique : physique avec P18 et émotionnel avec E22. ce sont deux jour de pulsions et notamment pulsions colériques pour un individu qui ne peut pas ou ne veut pas se maîtriser.
je me fais parfois dire que je prends ainsi la défense des assassins : non, j'essaie de trouver "comment çà marche" car je suis persuadé qu'en prenant en compte les moments, jour et périodes à risque, on peut éviter certains drames. et celui-ci comme de nombreux autres sinon la majorité des drames de ce type est arrivé dans un moment de pulsions favorables à une disjonction dans un cas heureusement exceptionnel. cela ne disculpe pas l'intéressé mais cela explique qu'il était en colère et n'a pas pu ou voulu gérer cette colère, mais il se peut aussi qu'il ait eu un coup de folie : c'est aux spécialistes de la dire mais il faut d'abord que l'on étudie le mécanisme que j'ai découvert et qui est présent dans 80% des cas de violences, disjonctions et coups de folie très divers. la plupart du temps on reste conscient et responsable dans ces moments là : je dis toujours "les pulsions proposent, l'homme dispose..."
on peut ainsi regarder aussi - si on a la date du "secouement", la situation du père et du bébé qui a été secoué et avoir une sorte de radiographie qui permettra - peut-être car ce n'est jamais du cent poour cent cela va de soi - de voir comment cela a pu arriver... (je rappelle que bébé est secoué souvent parce qu'il est "insupportable" or bébé peut être insupportable ses jours critiques, surtout physiques (jour de pleurs) mais aussi lorsque son gardien se trouve lui-même en jours ou périodes critiques.
cela peut facilement se vérifier avec tous les cas arrivés. ici il faut examiner et comparer la situation du bébé et de l'homme le jour en question, de novembre 2006.
j'allais oublier un second élément pulsions très important : la situation précise à l'entrée dans la période critique septennale des 35 ans de l'intéressé, toujours sous réserve que les données soient exactes : il a 34 ans et 6 mois.
le moment précis de l'entrée dans une période critique septennale (six mois avant un anniversaire septennal) est un moment propice aux disjonctions et "coups de folie" c'est en quelque sorte un moment "charnière" de possible "déconnection" momentanée de la réalité... mais uniquement dans des cas extrêmes : je ne suis pas psychiatre mais j'ai simplement constaté que de nombreux coups de folie ont lieu dans ces moments là précisément : c'est ce qui m'a conforté dans la mise au point de ma théorie de la période critique septennale et de leur "pic de pulsions" au moment précis de l'entrée dans cette période.. cette théorie est toute nouvelle et révolutionnaire ce qui fait qu'elle n'est pas acceptée pour l'instant... mais de simples statistiques des faits arrivés permettraient probablement de confirmer son bon fonctionnement.
ensuite c'est aux scientifiques de voir ce qu'il est car elle ouvre des portes totalement nouvelles et inédites permettant de mieux comprendre certains comportements humains : nous avons tendance à être poussés à agir en fonction de cycles et pulsions/pulsations régulières, tout en gardant tout notre libre arbitre. c'est toutefois une "incitation à bouger..." dans un petit pourcentage de cas ces pulsions et incitations ne sont pas maîtrisées et c'est alors le dérapage voire le coup de folie. aujourd'hui dans de nombreux cas nous ne comprenons pas ces pulsions, et c'est cela qui va changer lorsque nous les auront découvertes et comprises car nous pouvons alors les prévoir, voir venir à l'avance, et par conséquent les gérer..
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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