samedi 31 octobre 2009

drame dans l'entreprise

LaDépêche.fr :
Il tue ses deux patrons
Drame. Le coup de folie d'un employé d'une société familiale hier matin, à Toulouse.

Un conflit professionnel s'est terminé dans un bain de sang hier matin, à Toulouse, sur la plateforme de la société de livraison UPS, au centre routier de Fondeyre. Vers 7 heures, un chauffeur d'une entreprise sous-traitante, les transports Senges, Eric Constantin-Toye, 47 ans, a abattu de neuf coups de fusil de chasse son patron, Alain Senges, 57 ans, et le fils de celui-ci, Benoît, 30 ans.

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du point de vue des périodes critiques septennales rien de spécial ...
édit 30/10/2010 : je pense que divers éléments pourraient être à l'origine des tensions nées dans ce drame :
- l'année de vie 47 qui peut être une année difficile car P1 et qui semble avoir vu la perte de l'affaire personnelle de l'intéressé... (mais je ne sais pas à quel moment il l'a revendue : cet "abandon" pouvant toutefois trouver une explication partielle dans l'année critique P1)
- l'arrivée d'un jour critique émotionnel le lendemain (jour critique émotionnel à confirmer pour voir s'il ne décale pas)
- la proximité de la date anniversaire

octobre 2009 (naissance trouvée 13/10/1962)
Lu 26
Ma 27 P(1)
Me 28
Je 29
Ve 30
Sa 31 E(22) I(26)

l'âge serait alors de 47 ans, le 13 octobre 2009.
(l'année de vie 47 qui vient de passer est une année P1.
une démission remise trois jours avant c'est un jour P1 : on peut "être mal" ce jour là...
l'intéressé n'a probablement pas digéré d'avoir perdu son entreprise...
il serait intéressant de déterminer le moment du début de ses problèmes...

LaDépêche.fr écrit : (je note les données qui m'intéressent)
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Le 30 octobre 2009, deux patrons de la société de transports Senges, Benoît, 30 ans, et Alain Senges, 57ans, le fils et le père, sont abattus par un salarié de l'entreprise, Éric Constantin-Toye, devant le quai de chargement d'UPS, sur la zone de Fondeyre, à Toulouse. Un an après, Claudine et Stéphanie Senges, l'épouse et la mère de Benoît, ainsi que sa sœur, tiennent les rênes de la société familiale. Dignes et courageuses, malgré la douleur qui les étreint, ces deux femmes n'ont toujours pas d'explication au geste fou de l'ex salarié. Rencontre.
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Il devait démissionner ?
Aucun motif ne peut justifier un tel geste. Il n'y a jamais eu de problème de stress au travail. Eric Constantin voulait quitter l'entreprise. Mon mari lui avait racheté la société et il était devenu salarié en gardant les mêmes tournées. Il avait passé des tests chez Tisséo pour y travailler. Trois jours avant le drame, il a apporté sa lettre de démission sans respecter de préavis. Mais mon fils et mon mari étaient d'accord pour qu'il parte. Tous les salariés avaient été informés. Mon mari avait une devise : personne n'est irremplaçable. Peut-être a-t-il été vexé de la facilité avec laquelle mon fils et mon mari ont accepté son départ. À part cet épisode il n'y a jamais eu d'embrouilles entre eux.
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Préméditation
Le 30 octobre 2009, Eric Constantin-Toye, 47 ans, quitte son domicile de Campsas (82), en voiture en compagnie de sa compagne, salariée chez Senges, sous-traitant d'UPS, à Seysses. Il dissimule un fusil de chasse dans la malle arrière. Vers 7 heures, le couple arrive sur la plateforme UPS, à Fondeyre et se dirige vers le quai de chargement. Eric Constantin-Toye se saisit du fusil et tire au moins à deux reprises sur Benoît Senges, qu'il aperçoit entre deux camions. Il abat ensuite le père, Alain Senges, en tirant sept à huit fois, devant des employés horrifiés. Constantin pose son fusil à terre et demande à un employé d'appeler la police. Mis en examen pour assassinats et écroué depuis le 1er novembre 2009, l'ex salarié a reconnu devant le juge avoir prémédité son geste. Sa compagne est libre. Depuis, elle est déclarée en arrêt maladie, toujours salariée de l'entreprise. Avant de quitter son domicile, Constantin avait laissé une lettre dans laquelle il ne cachait pas son intention d'en finir. «Il a retourné l'agressivité contre ses employeurs. Il se sentait fatigué par le travail, à bout, après être passé du statut de chef d'entreprise à celui de salarié», indique son avocat, Me Martin.



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