vendredi 18 septembre 2009

Montigny les Metz

Paris Match :
Un nouveau supplément d’information a été réclamé hier dans le cadre de l’enquête sur le double meurtre de Montigny-lès-Metz, commis en 1986. Le principal suspect de cette affaire, Francis Heaulme, va être confronté à Henri Leclaire, qui s’était à l’époque accusé du crime, mais avait finalement été relâché par les autorités.

Fabien Antranik - Parismatch.com

Vingt-trois ans après les faits, l’affaire de Montigny-lès Metz (Moselle) n’a pas encore été résolue. Accusé du double meurtre d’Alexandre Beckrich et Cyril Beining, tous deux âgés de huit ans, Patrick Dils a été incarcéré pendant 15 ans puis reconnu innocent par la justice le 24 avril 2002. Aujourd’hui le suspect numéro un dans cette affaire se nomme Francis Heaulme, déjà reconnu coupable de meurtre dans six affaires. Surnommé le «Routard du crime», l’homme aperçu dans la région durant les homicides, a cependant toujours nié les faits qui lui étaient attribués.

Aujourd’hui, la chambre d’instruction de la cour d’appel de Metz veut confronter Francis Heaulme à Henri Leclaire, un homme qui s’était accusé de ce double crime à l’époque des faits. Heaulme avait déclaré lors de multiples affirmations contradictoires qu’il avait croisé ce jour-là Henri Leclaire, porteur d’un Tee-shirt couvert de sang. L’homme avait même, lors de son interpellation en 1987, décrit les vêtements portés par les deux victimes.

Mais après enquête, les autorités ont découvert qu’Henri Leclaire était incapable de grimper sur la butte où les corps d’Alexandre et de Cyril ont été retrouvés. Les incohérences tenues par ce dernier ont également poussé les enquêteurs à le libérer.

«Heaulme ballade les enquêteurs»
Joint par Parismatch.com, Dominique Rondu, l’avocat de la famille Beckrich, estime que la confrontation Heaulme-Leclaire n’apportera rien à l’enquête : «La famille ne se fait aucune illusion», avoue ce dernier. «Le récit de Henri Leclaire est délirant. Il n’a aucune concordance avec la réalité», à l’instar du discours tenu par Francis Heaulme : «Lui n’arrête pas de changer de versions. Il ballade les enquêteurs. On ne peut rien retirer des déclarations de ces deux hommes.»

La famille Beckrich, qui depuis le début de l’affaire soupçonne Patrick Dils, souhaite que cette confrontation innocente les deux hommes, «pour mettre fin au calvaire des familles», juge Dominique Rondu.

Selon Liliane Glock, avocate de Francis Heaulme, la Justice n’est pas objective dans cette affaire : «Elle n’est pas à l’aise avec Patrick Dils.» Après l’avoir relaxé en 2002, cette dernière lui a versé un million d’euros de dédommagement.

Mais selon elle, Dils est un rouage essentiel dans le dénouement de cette affaire : «Il n’a jamais été entendu comme témoin, pourtant c’est le témoin le plus intéressant. On sait qu’il était présent sur les lieux du crime, durant les faits. C’est indispensable ! A la place de ça, la justice interroge des témoins présent sur les lieux mais deux heures avant que le crime a été commis.»

Par ailleurs, des co-détenus de Francis Heaulme seront également auditionnés. Ces derniers affirment que le «routard du crime» s'était accusé devant eux du double meurtre de Montigny-lès-Metz.

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j'ai les dates de naissance de Heaulme et de Dils mais pas du troisième homme... Henri Leclaire.

Francis Heaulme (25/02/1959)
Patrick Dils (30/06/1970)
Henri Leclaire ( ? ) 38 ans

leur situation le 28 septembre 1986, jour du crime.

pour Heaulme c'est neutre. mais il a 27 ans et 7 mois soit pile l'entrée dans la période critique septennale des 28 ans. c'est un moment très "à risque".

Pour Dils c'est... P1 jour critique physique = jour pulsions.
il a 16 ans et 3 mois.

Sa 27
Di 28 P(1)
Lu 29
Ma 30 E(1)

(Dils a été acquitté : un jour critique par coïncidence est bien sûr possible, car il y en a un certain nombre)


pour Leclaire : 38 ans n'est pas une période critique mais en l'absence de date de naissance je ne peux voir la situation précise du jour, pour voir s'il y a "jour de pulsions"...
on l'a apparement disculpé parce qu'il n'arrivait pas à grimper le talus le jour de l'enquête : çà ne veut pas dire grand chose car s'il est dans un jour critique physique ce jour là, il se peut très bien qu'il n'arrive pas à grimper le talus...

par ailleurs lors d'un interrogatoire ou d'aveux, il faudrait impérativement tenir compte du jour critique émotionnel, et du jour critique physique de l'intéressé : le jour critique émotionnel est le jour des aveux, jour de vérité ... mais peut être aussi jour des affabulations... le jour critique physique est jour de fatigue de lassitude... avec les conséquences que çela peut impliquer lors d'un interrogatoire.

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