mardi 15 septembre 2009

cancer et dépression

20Minutes :

Santé
Les cancéreux dépressifs meurent plus souvent
Les personnes dépressives atteintes du cancer sont plus susceptibles de succomber à la maladie que ceux en bonne santé mentale.
C'est la conclusion d'une étude publiée lundi dans la revue scientifique Cancer.

Leur étude indique que le taux de décès dus au cancer est jusqu'à 25% plus élevé lorsque les patients présentent des symptômes dépressifs, et de 39% plus important lorsque l'on diagnostique une dépression, qu'elle soit majeure ou mineure, toujours selon la revue de la Société américaine du cancer.
«Il est possible de prédire la mortalité chez ces deux groupes», a affirmé Jillian Satin, de l'Université de la Colombie-Britannique, qui a dirigé la recherche.

Les scientifiques soulignent en conclusion l'importance de continuer la recherche sur les liens entre le cancer et l'état mental du patient, mais les résultats montrent d'ores et déjà que l'oncologie et la psychologie sont intimement liées, a poursuivi Mme Satin.

Traitements psycho-sociaux nécessaires

«Je pense que la dépression devrait toujours être prise au sérieux et je souhaite que ce type de recherche conduise à inclure plus de traitements psycho-sociaux dans le traitement standard du cancer», a-t-elle ajouté.

L'étude réalisée par Mme Satin, avec Wolfgang Linden et Melanie J. Phillips, est une vue d'ensemble, appelée méta-analyse, de 26 autres études sur les effets de la dépression sur la progression du cancer et les taux de survie de 9417 patients.

Selon Jillian Satin, l'équipe de chercheurs s'est demandé si les patients deviennent dépressifs parce qu'ils ont le cancer, ou si le cancer cause plus souvent la mort lorsqu'il y a dépression.

«C'est une question à un million de dollars», a observé l'universitaire canadienne. «Sans y répondre, on voit quand même une relation entre la dépression et la mortalité.» Mais la chercheuse met en garde le public. «Nous n'avons pas prouvé que la dépression cause la mort, mais l'étude suggère cette possibilité.»

Malades cardiaques aussi

Mme Satin veut éviter que l'on établisse un lien direct entre le risque de décès d'un patient donné et les conclusions de l'étude selon lesquelles les chances de mourir d'un cancéreux dépressif peuvent être de 39% plus élevées. «Je sais que le public veut avoir des chiffres, mais je les trouve un peu trompeurs», a indiqué la psychologue.

L'étude affirme notamment que le domaine de la psycho-oncologie a connu récemment une poussée exponentielle. «85% des patients atteints du cancer et 71,4% des oncologistes croient que les variables psychologiques affectent le cancer», peut-on y lire.

Mme Satin et ses collègues soulignent que d'autres chercheurs ont déjà fait le lien entre les maladies cardio-vasculaires, la dépression et de plus grandes probabilités de décès.

Les patients dépressifs avec des problèmes coronariens ont deux fois plus de chances d'en mourir que des patients non-dépressifs, selon une autre étude.
(ats)

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intéressant... car çà va dans le sens de mon hypothèse... puisque j'ai pensé (et constaté) qu'un certain nombre de maladies - et de décès - semblent avoir un lien avec la survenance et le séjour en période critique septennale...la période critique septennale étant la période de dépression "par excellence"...

j'y ai d'ailleurs pensé à nouveau au sujet de Patrick Swayze... dont le cancer a été annoncé pile au moment de l'entrée dans la période critique septennale des 56 ans (cette période démarre à 55 ans et demi).
La dépression véritable (la maladie) n'est d'ailleurs pas forcément présente ou nécessaire, à mon avis pour déclencher une maladie : cela peut être du domaine du subconscient. La période critique septennale est une période de "métamorphose" laissant la porte ouverte à des tas de symptômes (ma notion de "portail"): c'est une période de "fragilisation" physique et psychique, parce que "période de transformation". or toute métamorphose est une situation de fragilité... voir les insectes :-)

la "métamorphose" la plus remarquable, ou "période critique septennale" la plus remarquable... est celle de l'adolescence... dont tout le monde connaît les transformations qu'elle entraîne et la fragilité durant ce laps de temps.
toutes les autres périodes critiques septennales ne sont pas autre chose, sauf qu'elles sont moins "voyantes". d'autres périodes plutôt "remarquables" du fait des changements qui s'opèrent sont celles des 7 ans chez l'enfant et celle des 21 ans qui est l'entrée dans la vie adulte. mais au fond chaque période septennale est un portail vers un autre état... ce qui contribue à nous fragiliser momentanément ou à poser les problèmes dont je parle dans ce blog.

en prendre conscience nous permet de plus facilement gérer voire "désactiver" les risques, en mobilisant nos ressources individuelles pour cela.
en fait la période critique septennale et ses manifestations, y compris les maladies de toutes sortes qui émergent à ce moment là, car il y en a beaucoup - sont des alertes et des tentatives de rectification de notre organisme. si bien entendu on est en trop mauvais état - par exemple en raison de notre mode de vie - nos ressources ne pourront pas faire de miracle...

et cela répond en partie à la question à un million de dollars :
" l'équipe de chercheurs s'est demandé si les patients deviennent dépressifs parce qu'ils ont le cancer, ou si le cancer cause plus souvent la mort lorsqu'il y a dépression."


le tableau des périodes critiques septennales se trouve dans la marge de droite...

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