dimanche 9 août 2009

meurtre de Fanny

LaVoixduNord :

Un mois après le meurtre de Fanny, le père du principal suspect témoigne

Sa frêle silhouette a bien du mal à supporter le poids de l'épreuve. Et son regard semble parfois se perdre dans les abîmes d'une histoire familiale qui a lentement mais sûrement dérapé, pour définitivement sombrer dans l'horreur le 7 juillet...

Désemparé, Alain Degage, père d'Arnaud, 35 ans, mis en examen pour homicide volontaire dans l'affaire du meurtre de Fanny, témoigne aujourd'hui d'un combat long de quinze ans, pour tenter de tirer son fils des griffes de la maladie psychique dont il est atteint : le syndrome dissociatif, à rapprocher de la schizophrénie. « Quinze ans que je tire la sonnette d'alarme ! », déplore-t-il.

Ainsi, il y a quelques années, Arnaud Degage noyait un chien dans une baignoire. « J'ai, dans les jours qui ont suivi, adressé un courrier à sa tutelle (l'association Ariane, à Douai, et ce depuis le 14 mars 2000). J'ai relaté les faits et interrogé : "À qui le tour la prochaine fois ?" », se souvient, abattu, Alain Degage.

C'est à 20 ans, en 1994, que son fils a déclaré cette maladie. Un handicap « invisible », pas facile à expliquer autour de soi. Mais très vite, lui et sa femme, dont il est divorcé mais avec qui il garde le contact (et qui est elle aussi mise en examen, pour modification des preuves d'un crime en vue de faire obstacle à la manifestation de la vérité), s'investissent au sein d'une association de familles ou amis de personnes malades psychiques et multiplient les démarches. Sans résultat. Arnaud vit ainsi avec sa mère, « régulièrement victime de ses crises et, en dernier recours, souvent obligée de faire appel aux forces de l'ordre », confie encore le père. Lequel enrage d'avoir aussi dénoncé auprès de la tutelle, à plusieurs reprises mais toujours en vain, le fait que son fils soit encore titulaire du permis de conduire, alors même qu'« il a été à l'origine de plusieurs accidents de la route »...

« Le tuteur n'est pas un garde du corps »

Lionel Barbier, directeur de l'association Ariane, réplique : « Une personne peut être jugée incapable d'effectuer des actes administratifs, mais si un médecin souligne qu'elle peut conduire, pourquoi ne pourrait-elle pas le faire ? La tutelle, ce n'est pas un régime de liberté contrôlée (...) Nous sommes des travailleurs sociaux, pas des psychologues (...) Et on ne peut pas demander à un tuteur d'être un garde du corps. » Pour autant, il confie : « Il apparaît que l'état psychique d'Arnaud était plus dégradé que ce que l'on a pensé. On a peut-être loupé quelque chose à un moment donné. C'est peut-être une erreur collective. C'est peut-être aussi un manque de structures adaptées. On est plusieurs à penser que l'internement n'est pas la solution : les majeurs y sont trop à l'écart du monde. Par contre, on manque de structures où les personnes en souffrance psychique gardent un peu de leur autonomie, mais sont toutefois suivies quotidiennement par quelqu'un. » •

REPÈRES REPÈRES

Mardi 7 juillet : le corps dénudé et sans vie de Fanny, une Caudrésienne de 17 ans, est découvert près du cimetière d'Awoingt, non loin de Cambrai, gisant dans un puisard. La jeune fille avait disparu depuis le vendredi soir. Arnaud Degage, un Cambrésien de 35 ans, et sa mère, Jeanine Henne, soupçonnée d'avoir fait dépanner la voiture de son fils, aperçue sur les lieux du crime, sont placés en garde à vue.

8 juillet : une autopsie révèle que la mort de Fanny est due à un étranglement.

9 juillet : le Cambrésien et sa mère sont déférés au parquet de Douai, puis mis en examen.

10 juillet : une marche blanche est organisée à Caudry, en mémoire de Fanny, dont les obsèques auront lieu trois jours plus tard.

28 juillet : Jeanine Henne sort de détention provisoire. Elle est placée sous contrôle judiciaire. Le principal suspect, lui, est détenu à Sequedin en unité psychiatrique.

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Fanny a disparu vendredi le 3 juillet si j'ai bien suivi. son corps a été retrouvé le 7 juillet.


la prise en compte du cycle psychique et émotionnel septennal aurait peut-être permis de changer le cours de ce drame :
une personne qui a 35 ans aujourd'hui est entrée dans sa période critique septennale à 34 ans et demi et c'est là un moment clé où il peut se passer un changement de comportement et de personnalité : c'est un moment "à risque" et le début d'une "période à risque" d'environ une année à une année et demie.
en observant le passé de la personne et ses "crises" on doit pouvoir les recouper avec les périodes critiques et les jours critiques.
je ne connais pas la date de naissance de l'intéressé mais s'il a 35 ans il devrait être né en 1974 et voici alors les années à risque parce que début des périodes critiques septennales :


1974 naissance
1981 7 ans
1988 14 ans
1995 21 ans (moment de départ de la maladie ?) (début période critique est à 20 ans et demi)("il souffre de « schizophrénie, de pulsions parfois » depuis 1994."
2002 28 ans (27 ans et demi ?)
2009 35 ans : nous y sommes
2016 42 ans : c'est la prochaine "période à risque"... etc...

d'autres éléments que l'on peut observer et dont on peut tenir compte :
- le jour critique émotionnel
- le jour critique physique

ces jours étant des jours de pulsions on doit pouvoir vérifier rétroactivement toutes les "crises" passées depuis quinze années et on risque fort de les retrouver dans les éléments ci-dessus.
(les différents meurtres commis par des personnes schizophrènes et qui ont défrayé la chronique ces dernier temps sont souvent des meurtres de la période critique septennale.)

1 commentaire:

miss-tatiii a dit…

certe il été malade avec ses periode a risque savais vous au moin se que sais de perdre une amie FANNY oh FANNY si seulement j'avais su que justice soit faite sur lui il lui faut de la prison ou la misse a mort a ce con ki lui n'a pas eu de pitié sur toi JE T'AIME FANNY REPOSE EN PAIX