LaDépêche.fr :
Le double meurtrier présumé d'Aureilhan s'est suicidé en prison
Pau. Auteur présumé du double homicide commis à Aureilhan, le 22 août 2007, Francis Cors devait comparaître devant la cour d'assises de Tarbes en fin d'année.
Francis Cors, meurtrier présumé de Christiane Labordère, son ancienne compagne, et de Paul de Souza, abattus dans la nuit du 22 août 2007 à Aureilhan, a été retrouvé, hier, vers 17 h 15, pendu dans sa cellule de la prison de Pau où il était détenu en attendant d'être jugé. Le parquet qui ne se prononçait pas, hier soir, sur la nature du décès, a ordonné une enquête de police pour rechercher les causes exactes de sa mort. Une information judiciaire est ouverte et une autopsie sera pratiquée. Pour son avocat palois Me Thierry Sagardoytho, ce suicide n'est « pas une surprise », Francis Cors parlant souvent de mettre fin à ses jours sachant qu'il risquait la réclusion à perpétuité.
Francis Cors devait comparaître devant la cour d'assises de Tarbes d'ici la fin de l'année, l'ordonnance de mise en accusation ayant été signée le vendredi 22 mai, au tribunal de grande instance de Pau. En état de récidive légale, il risquait la réclusion à perpétuité. En effet, cet homme avait un casier judiciaire chargé, ayant comparu à deux reprises devant la cour d'assises de Bordeaux, les deux fois pour tentative de meurtre par arme à feux à l'encontre d'un ami d'enfance et collègue, docker comme lui à Bordeaux. La première fois, c'était en 1981, pour des faits commis en 1978, qui lui ont valu d'être condamné à cinq ans de prison dont deux ans fermes ; la seconde en 1994, pour des faits qui datent de 1992, et pour lesquels il a été condamné à sept ans de prison.
Rappelons que les deux retraités, Christiane Labordère, 68 ans, et Paul de Souza, 70 ans, ont été froidement abattus par plusieurs balles, presque à bout portant, à 0 h 45 ce 22 août 2007, devant le domicile de Christiane Labordère, 5, rue Pierre-Mendès-France à Aureilhan. Ce sont des jeunes gens qui, rentrant chez eux, ont aperçu les deux corps gisant sur la chaussée. Après avoir pris la fuite, Francis Cors avait été arrêté le lendemain soir, en gare de Bordeaux, par les hommes du SRPJ de Bordeaux, qui ont trouvé sur lui un 357 Magnum chargé avec des balles de 9 millimètres, le même calibre que celles retrouvées dans le corps des deux victimes au moment de l'autopsie.
Lors de sa garde à vue, Francis Cors avait reconnu avoir tiré sur Christiane Labordère et Paul de Souza, ayant « agi par jalousie et dans un moment de folie ».
Sa rencontre avec Christiane Labordère remontait à 2005, lors d'un thé dansant à la discothèque Le Rétro à Tarbes. À cette époque, Francis Cors vivait à Pau. Ils auraient alors vécu ensemble jusqu'en 2006 avant de se séparer cette même année, Francis Cors emménageant dans un appartement situé au Bout-du-Pont à Aureilhan. Depuis lors, il n'avait cessé de harceler son ex-compagne. Terrorisée, Christiane Labordère avait déposé plusieurs mains courantes à Tarbes, voire une à Bagnères.
La veille du drame, Francis Cors avait aperçu Christiane Labordère au Rétro et n'aurait pas supporté de la voir danser avec un autre homme. Et c'est en se faisant raccompagner chez elle tôt ce matin du 22 août par Paul de Souza, un ami rencontré quelques semaines auparavant, que le drame est survenu, Francis Cors attendant, dissimulé, leur arrivée.
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Francis Cors a apparemment 61 ans en 2009 et il serait donc né en 1948.
double homicide le 22 août 2007. un mercredi. jour critique émotionnel jeudi (c'est arrivé dans la nuit de mercredi à jeudi) ?
cela pourrait être confirmé par le jour du suicide (le même jour) :
"Hier, entre 17 heures et 17 h 30, Francis Cors, 61 ans, a été retrouvé pendu dans la cellule qu'il occupait seul"
(le jour critique émotionnel va de 18H à 18H : ici il démarerait alors mercredi soir pour un jour critique émotionnel le jeudi. cela serait le cas si l'intéressé est né un jeudi.
pas impossible car les passages à l'acte ont tendance à arriver le jour critique émotionnel, toujours le même jour donc...
ensuite :
une première fois condamné pour des faits commis en 1978 : il a 30 ans.
une seconde fois pour des faits datant de 1992 : il a 44 ans
et enfin le crime de 2007... : il a 59 ans
aucune période critique septennale, mais ce sont pratiquement (sauf pas tout à fait le dernier : faudrait connaître la date de naissance et les dates des agressions - lien avec cycle physique sextennal, ou probablement jour critique émotionnel ?) et bizarrement, des multiples de sept...
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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