7 tués aux Pays-Bas: "acte désespéré" d'un chômeur, selon les médias
LA HAYE (AFP) — L'attaque "tragique" visant la famille royale néerlandaise jeudi lors de la Fête de la reine, qui a fait six morts dans la foule, serait "l'acte désespéré" d'un homme au chômage, qui ne pouvait plus payer son loyer, affirmait vendredi la presse néerlandaise.
"L'attaque semble être l'acte désespéré" d'un agent de sécurité "devenu chômeur il y a peu", titrait le quotidien chrétien Trouw.
"Il y a peu, il m'a annoncé qu'il avait été renvoyé et qu'il ne pouvait plus payer son loyer" de 580 euros, a expliqué au journal De Telegraaf le propriétaire de l'appartement où vivait cet homme, Karst T. "Il devait remettre aujourd'hui les clés au nouveau locataire", a-t-il ajouté.
L'auteur de l'agression, âgé de 38 ans, a succombé à ses blessures dans la nuit de jeudi à vendredi, a annoncé le parquet national qui s'est refusé à tout commentaire sur ses motivations.
"Toutes les possibilités, allant de celle de l'action d'un homme seul à celle d'une action planifiée impliquant plusieurs personnes, sont examinées", a expliqué la police vendredi soir, en précisant que "ce dernier scénario" n'était étayé par "aucune indication".
L'affaire "d'intérêt national", selon la police, mobilise 250 policiers. Les ministères de la Justice et de l'Intérieur ont par ailleurs mandaté une "enquête indépendante" sur les mesures de sécurité appliquées à la célébration de jeudi.
Roulant à 100 km/h dans sa voiture noire, Karst T. avait embouti un monument après avoir foncé sur la foule réunie à Apeldoorn, dans le centre des Pays-Bas, pour le défilé célébrant la famille royale, faisant six morts et dix blessés.
Karst T. avait confessé aux policiers accourus sur les lieux qu'il visait le convoi royal. Inconnu de la police, de la justice et des services du renseignement, il n'était pas soigné pour troubles psychiatriques, selon le parquet.
Ses voisins de Huissen (est) l'ont décrit comme un célibataire "sympathique" et "calme", bien qu'introverti et "timide".
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pas de période critique à 38 ans.
jour critique émotionnel ? mais pas sûr puisque probablement planifié à l'avance s'agissant d'une manifestation publique ce jour là mais aussi d'une remise des clés de son appartement...
à voir encore ce qui s'est passé depuis ses 34 ans entrée dans la période critique des 35 ans : les problèmes peuvent démarrer à ce moment là... licencié pour quels motifs par exemple ?
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