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Suicide
«Chaque personne qui met fin à ses jours part avec son propre mystère»
Agence QMI Johanne Roy
08/05/2009 19h51
«On ne pourra jamais accepter le suicide de notre fils, on ne pourra que vivre avec cela», exprime avec émotion la Dre Lucie Vaillancourt, dont le fils, âgé de 22 ans, s’est enlevé la vie en janvier, sans explication et sans que ses proches n’aient pu déceler sa profonde détresse.
«Plusieurs personnes montrent des signes avant-coureurs, mais, dans notre cas, on n’a rien vu venir. C’est une bombe atomique qui saute. Le temps est en suspens depuis. Chaque personne qui met fin à ses jours part avec son propre mystère, son énigme personnelle. C’est un immense puzzle incomplet», souligne cette mère qui cherche des réponses au geste désespéré de son fils.
En cette Semaine nationale de la santé mentale, la Dre Vaillancourt, de Québec, souhaite avant tout sensibiliser les gens au suicide, une réalité empreinte de préjugés et encore taboue dans notre société. «Un suicide, c’est un suicide de trop. Cela ne brise pas qu’une vie, mais celle de dizaines de personnes autour. À tout problème, même lorsque la souffrance est immense, il y a une solution. Il faut que les gens en parlent et aillent chercher de l’aide», insiste-t-elle.
La Dre Vaillancourt est persuadée que son fils a agi de façon impulsive, car il ne s’est confié à personne, parents ou amis intimes. Étudiant en sciences politiques à l’Université de Montréal, plutôt renfermé, Frédéric avait pourtant tout pour réussir, jusqu’à ce jour de janvier où il a commis l’irréparable en se pendant dans son appartement.
«Il avait fait une dépression à l’âge de 18 ans, mais il allait bien depuis. L’an dernier, Frédéric a fait un voyage en Europe. Nous avions une excellente relation avec lui. C’est l’incompréhension totale chez ses amis, comme pour notre autre fils, qui se sent abandonné par son grand frère. Frédéric laisse un important deuil autour de lui», ajoute Mme Vaillancourt.
Réussite à tout prix
«Nous vivons dans une société très individualiste de performance, de réussite à tout prix. Ce n’est pas tout le monde qui entre dans ce moule. Beaucoup de gens vivent la détresse et n’osent pas en parler de peur d’être jugés. La dépression est un fléau chez les personnes âgées. Si quelqu’un autour de vous semble souffrant, posez-lui la question: est-ce qu’il y a quelque chose qui ne va pas? Le suicide peut toucher tout le monde. Comme cette petite fille de 13 ans qui a sauté d’un viaduc, à Alma, cette semaine.»
«Les gens qui se suicident sont souvent des perfectionnistes, des hypersensibles, qui ne se sentent pas à la hauteur. Ils en viennent à une distorsion cognitive: je ne vaux rien, je ne mérite pas votre amour. Plus la personne s’isole, plus cette distorsion prend de l’ampleur», analyse l’omnipraticienne, qui a pris un temps d’arrêt. Celle-ci ne verra d’ailleurs plus sa pratique de la même façon.
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certains éléments pourraient être observés de plus près :
- on se suicide de préférence en période critique septennale : ici apparemment la personne en était sortie, sauf qu'il est précisé qu'il y a eu dépression à 18 ans (les années de vie 18 et 19 sont des années critiques du cycle physique sextennal : mais des études seraient nécessaires pour savoir si ce cycle a une incidence, en particulier ses années critiques : je pense que oui.)
la période critique des 21 ans va de 20 ans et demi environ à 22 ans... peut-être s'est-elle mal passée malgré l'apparence.
- "bombe atomique" "façon impulsive" me font penser au jour critique émotionnel : le jour qui fait déborder le désespoir et où l'on risque alors de passer à l'acte. je n'ai pas trouvé la date du suicide : comparée à la date de naissance si c'est le même jour c'est un suicide en jour critique émotionnel ce qui est fréquent. (la veille au soir du jour de naissance est à prendre en compte car le jour critique émotionnel démarre déjà à ce moment là...)
- moins souvent mais quand même : proximité de la date anniversaire ? car c'est une période de dépression possible.
- la notion de distortion congnitive est intéressante car c'est tout à fait un élément de la période critique septennale et du jour critique émotionnel pouvant conduire à un drame... notre perception des choses se modifie. nous "chaussons des lunettes noires" durant ces périodes... même parfois sans raison.
- la petite fille de 13 ans qui a sauté d'un viaduc : la période à risque se situe au moment de l'entrée dans la période critique septennale (vers 13 ans et demi pour la période des 14 ans) pas impossible que nous y sommes puisque la fille a 13 ans.
passage à l'acte en jour critique émotionnel si le jour du suicide - comme je l'expliquais plus haut - correspond au jour de naissance... (phénomène non astrologique ni numérologique mais cycle matériel de 7 jours prenant effet le jour de naissance)
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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