vendredi 1 mai 2009

Raymond Devos

SKCenter :
La compagne de Raymond Devos accusée de l'avoir manipulé Une peine de dix-huit mois de prison dont douze avec sursis a été requise jeudi à Versailles contre la dernière compagne de Raymond Devos pour avoir abusé de la faiblesse de l'humoriste. Marie-Christine Roger, alias Samantha Lemonnier, 58 ans, était jugée devant par le tribunal correctionnel pour "administration de substances nuisibles sur personne vulnérable" et "usurpation du titre de docteur en médecine".
Qualifiée par les experts de "théâtrale, mythomane voire affabulatrice", elle doit "se rendre compte que ce qu'elle a fait est parfaitement méprisable et mérite condamnation", a déclaré le procureur Jean-Marie Denieul. Mme Roger, qui a toujours nié, est accusée d'avoir administré à Raymond Devos, décédé le 15 juin 2006 au terme d'une longue maladie, des doses excessives de calmants, des benzodiazépines, pour pouvoir continuer à le maintenir sous influence. Elle est aussi accusée de s'être présentée comme médecin auprès de plusieurs proches de l'artiste. "Raymond m'appelait mon petit médecin, c'était une boutade entre nous", a-t-elle déclaré à la barre, ajoutant: "je n'ai jamais donné de médicaments supplémentaires à Raymond. Je me suis conformé à l'ordonnance", s'est-elle défendue.
Surdosage de médicaments Mme Roger avait habité pendant plusieurs semaines au domicile de Raymond Devos à Saint-Rémy-lès-Chevreuse (Yvelines) fin 2005. Elle était restée à son chevet après que l'artiste eut fait une chute dans sa salle de bain. Elle affirme connaître qu'elle connaissait Raymond Devos depuis des années, ce que l'enquête n'a pu démontrer. Suite à cette chute, l'humoriste avait été transféré à l'hôpital américain de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) où les médecins avait détecté un surdosage de médicaments. Sa famille le fera transférer à la Pitié-Salpêtrière à Paris pour l'éloigner de Mme Roger.
Famille "Je suis devenue leur tête de Turc", s'est défendue Mme Roger accusant la famille de Raymond Devos de "manipulation". Elle s'est "incrustée" dans l'entourage de Raymond Devos. "Je l'accuse d'avoir surdosé les médicaments de façon à ce que son Raymond soit un peu plus dépendant", a déclaré le procureur. "La seule chose que je partageais avec Raymond c'est son amour et son humour", s'est défendue Mme Roger. Un neveu et une nièce de Raymond Devos, qui n'avait pas d'enfant, étaient partie civile. Le jugement a été mis en délibéré au 11 juin
Source : 7 sur 7
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au moment des faits, fin 2005 et 2006, l'intéressée se trouvait dans sa période critique septennale des 56 ans...

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