mardi 5 mai 2009

forcené

L'Aisnenouvelle :
Le coup de folie de l'ex-flic

Après avoir tout saccagé dans son habitation, un ancien policier de 57 ans, retranché chez lui, a menacé d'attenter à sa vie mais aussi de faire sauter tout le quartier dimanche après-midi. Une quinzaine de gendarmes se sont postés autour de la maison. Il a fallu une heure et demi pour maîtriser le forcené.

L'important déploiement de forces de gendarmerie n'est pas passé inaperçu, hier en tout début d'après-midi, rue de Flandre. Il faut dire que les militaires ont pris toutes les précautions pour venir à bout de cet homme de 57 ans, dépressif et très alcoolisé. Ancien policier, les militaires ont craint que l'homme ne soit armé et ne commette l'irréparable.

Il menace de faire sauter le quartier

Peu avant 14 heures, d'inquiétants bruits provenant de son habitation parviennent aux oreilles des voisins. Le retraité est en train de tout saccager à l'intérieur de l'habitation. Armoires, vaisselles, tables, lavabos… tout y passe. « Il n'y a plus rien debout. » racontera un témoin de la scène après coup. Un proche et l'un de ses voisins pénètrent chez lui afin de le calmer mais le plan ne marche qu'à moitié. Toujours aussi désespéré, il menace de se tirer une balle avec une arme et de faire sauter le quartier avec de l'essence. « On nous a demandé de couper le gaz », raconte une riveraine.
Ces menaces sont prises très au sérieux par les gendarmes qui parviennent aux alentours de l'habitation quelques minutes plus tard. Ils ont pour consigne de ne pas se montrer au cas où l'homme se remette à «disjoncter » en les voyant. Ils espèrent que les paroles des deux autres personnes à l'intérieur arriveront à le faire revenir à la raison. Équipés de gilets pare-balles, les militaires patientent pendant près d'une heure et demi avant que le forcené ne s'approche de la porte d'entrée. C'est à ce moment qu'il est maîtrisé et emmené dans le fourgon.
L'habitation est ensuite fouillée de fond en comble, mais aucune arme à feu n'est trouvée. Seul un jerricane d'essence pour une tronçonneuse a été découvert.
Dans le quartier, tout le monde savait qu'il était dépressif depuis quelques mois. « On voyait vraiment qu'il n'était pas bien », décrit une voisine. Il avait mis sa femme dehors il y a quinze jours. » Peu de temps avant le drame, il avait annoncé à son fils qu'il voulait mettre fin à ses jours, mais ce geste aussi impressionnant soit-il ressemble plus à un appel au secours.

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ici c'est probablement la période critique des 56 ans qui est en cause... jour critique émotionnel le jour en question mais aussi le jour où il a "mis sa femme dehors... ?

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