mardi 19 mai 2009

drame

Paris-Normandie.fr :

Il tue sa femme et se suicide

DRAME.Un couple de sexagénaires a été retrouvé mort dans un village près de Doudeville. La maladie et la dépression seraient en cause.

«Il y a un double contexte, celui de la maladie et celui de la dépression dans cette affaire », confiait hier une source proche de l'enquête pour tenter d'expliquer le drame survenu dans le village de Bretteville-Saint-Laurent, une commune de 200 âmes sise entre Doudeville, Val-de-Sâane et Fontaine-le-Dun.
Jeudi dernier une infirmière, qui venait délivrer des soins à domicile chez un couple de sexagénaires, faisait la tragique découverte.
Dans la cuisine, l'épouse était morte et son corps reposait sur le sol, au pied d'une table. Son mari, qui selon le maire de la commune serait retraité de la Poste, a été découvert pendu. Une lettre, « qui n'est pas très précise quant aux motivations » détaillait une source proche de l'enquête, rédigée par le mari, a aussi été retrouvée. Il y explique qu'il a étranglé sa femme et qu'il s'est ensuite donné la mort. « D'après la lettre, et c'est cohérent avec les constatations, les décès sont survenus mardi ».
Comment expliquer ce double décès ? D'après une source judiciaire, l'épouse, diabétique, était malade. Des comprimés psychotropes lui avaient été prescrits. Le mari aurait été « dépressif », selon une source proche de l'enquête. Ces deux raisons suffisent-elles à expliquer le drame ? D'autant qu'une incertitude demeure concernant le décès de l'épouse. Si, d'après les constatations médico-légales et l'autopsie réalisée vendredi, le suicide du mari ne fait pas de doute, on ignore encore comment il aurait étranglé son épouse. A-t-il utilisé, comme on l'indique de bonne source, la corde dont il s'est ensuite servi pour se pendre ? Les constatations médico-légales ne semblent pas le confirmer pour l'instant et l'autopsie de l'épouse, qui n'a pas encore été réalisée, devra le dire.
« Ce sont des gens qui étaient relativement distants de la vie du village », témoignait hier le maire. « Ils aimaient leur indépendance et avaient fait entourer leur maison d'un mur d'enceinte ». « Ils vivaient en marge du village », confirmait-on de bonne source.
Sur les lieux du drame les enquêteurs devaient découvrir une maison construite dans le milieu des années 90, dans un état « de grand désordre, la construction n'étant pas finie. Ils occupaient les pièces du bas, et à l'étage des objets étaient entassés dans chacune des pièces ».
B. M.-C.
Article paru le : 19 mai 2009

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pas trouvé l'âge des personnes : peut-être l'apprendra-t-on dans un autre article...
la période critique septennale d'un "sexagénaire" est en principe celle des 63 ans qui va de 62 ans et demi à 64 ans, environ...
le jour critique émotionnel est à voir aussi, mais pour cela il faut la date de naissance...

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