mardi 21 avril 2009

violences et meurtre

3ème oeil :
Un Liégeois jugé pour avoir étranglé son épouse en pleine rue

" La Cour d'assises de Liège a entamé lundi le procès de Hasan Arslan, un Liégeois de 46 ans accusé de l'assassinat de son épouse. La victime avait été étranglée en pleine rue à Oupeye en mai 2006 sous les yeux de témoins impuissants. Un jury de 5 femmes et de 7 hommes a été constitué pour juger l'accusé.

Les faits reprochés à Hasan Arslan s'étaient déroulés le 2 mai 2006 peu après 9h00 Oupeye. Marianne Bonhomme, séparée de son époux après des faits de violence conjugale, avait été poursuivie, frappée et étranglée par celui-ci. Plusieurs témoins avaient tenté de s'opposer à la scène mais s'étaient heurtés à la violence de l'accusé. Des passants et des ouvriers avaient été alertés qu'une scène violente opposait Hasan Arslan à Marianne Bonhomme. Bloquée durant son chemin, la femme avait été empoignée par les cheveux et extraite de son véhicule par Hasan Arslan qui lui avait porté des coups et l'avait étranglée.

Hasan Arslan, de corpulence musclée, s'était opposé aux personnes qui ont tenté d'intervenir en tenant des propos menaçants. Tout en injuriant son épouse, Hasan Arslan l'avait étranglée jusqu'à la mort. Il avait aussi mis le pied sur la gorge de sa victime en sautillant dessus pour imposer une plus grande pression. Les passants, ouvriers, policiers et ambulanciers qui ont tenté des gestes de secours n'ont pu intervenir face aux menaces de mort persistantes proférées par l'accusé.

Hasan Arslan et Marianne Bonhomme étaient mariés depuis 1993 et avaient eu 4 enfants. Ils étaient séparés à l'époque des faits et déchirés au travers de plusieurs procédures. Dans un contexte familial difficile, Hasan Arslan avait entraîné son épouse dans plusieurs scènes de violence conjugale. Marianne Bonhomme avait été plusieurs fois menacée de mort et soumise à des tentatives d'étranglement de la part de son mari. Elle s'était réfugiée dans un foyer pour femmes battues.

L'accusé doit aussi répondre du viol de Marianne Bonhomme commis en septembre 2005 alors qu'elle était inconsciente après une tentative d'étranglement ainsi que de plusieurs scènes de menaces et de coups et blessures. Après la lecture de l'acte d'accusation, la défense de Hasan Arslan a présenté un acte de défense dans lequel elle n'écarte pas la responsabilité de l'accusé dans les faits qui lui sont reprochés.

Mais Me Neuroth a réclamé aux jurés de tenir compte d'un certain nombre de difficultés qui ont émaillé les relations du couple que formait Arslan et la victime. Selon l'avocat, la victime était dépressive et son caractère était devenu acariâtre, provoquant et harcelant. Les premiers témoins seront entendus ce lundi après-midi après l'interrogatoire de l'accusé."



Source : BELGA (20 avril 2009

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dépressive, acariâtre, provoquante et harcelante : c'est une bonne description de ce que peut faire de nous l'entrée dans une période critique septennale. çà doit pouvoir se vérifier... mais ici il s'agit de la victime et non de l'agresseur... et je n'ai pas trouvé l'âge de la victime pour l'instant.
le mari par contre se trouvait dans sa période critique septennale des 42 ans ce qui a certainement contribué à cette rupture et ce coup de folie...


édit :
j'ai trouvé 43 ou 44 ans pour la victime au moment des faits. il semblerait donc qu'il y ait eu compatibilité entre les deux, en période critique pratiquement en même temps... compte tenu de la violence de l'assassinat il reste à vérifier si l'intéressé n'était pas en jour critique émotionnel : c'est notre jour de rage.

tout cela non pas pour excuser ou atténuer en quoi que ce soit la responsabilité de l'auteur, mais pour essayer de montrer que si on s'y prend à temps et que l'on observe et prend en compte le cycle psychique et émotionnel septennal, à l'avance, on peut voir arriver le drame et essayer de le prévenir... et/ou soigner les "personnes à risque".

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