samedi 4 avril 2009

surveillance

radiocanada.ca :

Sudbury
7 ans pour le meurtrier de Lindsay Lemieux

Le jeune meurtrier de Lindsay Lemieux écope de la peine maximale pour un meurtre au deuxième degré commis par un mineur : l'adolescent devra suivre une thérapie intensive de réadaptation de sept ans, dont quatre années fermes dans un centre pour jeunes contrevenants, puis trois ans en liberté surveillée.
C'est la peine recommandée les psychiatres, compte tenu des troubles de santé mentale que présente le jeune.

Même si ce n'est pas une peine d'adulte, comme le demandait la famille, le juge a néanmoins voulu donner une peine exemplaire. Il dit avoir tenu compte de la violence du geste posé par le jeune, qui avait 14 ans quand il asséné 80 coups de couteau à la femme de 25 ans.

Les experts avaient aussi évalué que le jeune présente un risque élevé de récidive. Si l'adolescent avait reçu une peine d'adulte, il n'aurait pas pu profiter du programme thérapeutique que recommandaient les psychiatres.

La famille de Lindsay Lemieux est déçue, mais accepte la décision.Quand il aura purgé sa peine, le jeune aura 23 ans. Le juge lui a interdit de tenter de s'approcher des membres de la famille de Lindsay Lemieux.

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si l'on s'intéresse aux cycles émotionnels cela se traduit par diverses choses importantes :

- 14 ans est une période critique septennale d'une durée d'environ un an à un an et demi, donc effectivement, période à risque. les risques de récidive se situent surtout au moment des périodes critiques à venir : celle de 21 ans (attention en cas de liberté surveillée à ce moment là), celle des 28 ans, 35 ans, etc... etc...

- on peut vérifier si la personne est passée à l'acte son jour critique émotionnel : le risque de récidive est alors aussi et surtout pour ce jour là... c'est fréquent car c'est typiquement le jour des coups de colère et réactions impulsives de violence. il faut donc accorder une attention particulière au jour critique émotionnel de la personne : ce jour est hebdomadaire toujours le même jour (c'est la raison pour laquelle les récidivistes agissent fréquemment le même jour).

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