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Suicide d'un surveillant de prison: sa femme avait prévenu l'administration pénitentiaire
Lundi 6 avril, 20h43

- LePost

Dimanche, Fabrice, un surveillant âgé de 35 ans, s’est suicidé avec son arme de service, dans le mirador de l’hôpital pénitentiaire de Fresnes.

Le surveillant s’est servi d’un fusil d’assaut rangé dans une armoire protégée, pour se tirer une balle dans la tête.

Selon une source syndicale, l’administration pénitentiaire était au courant que Fabrice n’était pas bien dans sa peau.

Son épouse, qui travaille à la prison de Fleury-Mérogis, dans l’Essonne, avait informé la direction que son mari n’allait pas bien et qu’il ne devait pas travailler dans un mirador.

Le mirador est le seul poste en détention où les surveillants ont à leur disposition une arme.

David Caloigne, secrétaire général de l’UFAP-Paris, a précisé qu’il avait "entendu parler, sans en avoir confirmation", des problèmes de Fabrice.

Face à cette polémique, la direction interrégionale Ile-de-France de l'administration pénitentiaire, à Fresnes, n'a pas voulu s'exprimer sur le sujet.

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apparemment on était prévenu : la situation à 35 ans en période critique septennale est une alerte supplémentaire dont il aurait fallu tenir compte. jour critique émotionnel, jour de passage à l'acte ? .