jeudi 30 avril 2009

"connerie" septennale

LePays.fr :
Vieux-Charmont : il tente d’étrangler son épouse malade et se pend

Un drame de la maladie d’Alzheimer s’est déroulé, mardi soir, à Vieux-Charmont, où un septuagénaire qui venait d’apprendre que son épouse âgée de 78 ans était atteinte de la maladie d’Alzheimer a tenté de l’étrangler avant d’aller se pendre.

Terrible fléau, que la maladie d’Alzheimer, qui laisse bien des familles désemparées et qui génère bien des drames. Et tout indique, tant d’après la police chargée de l’enquête, que de la part de M.Jean-Marc Gervason, vice-procureur de la République de Montbéliard, que le drame qui s’est déroulé, mardi soir, à Vieux-Charmont est imputable à cette maladie. Il est 21 h 15 lorsque le commissariat de Montbéliard reçoit un appel de détresse de la part d’une dame et son mari qui se trouvent sur les lieux du drame, rue de la Promenade, dans le quartier des Dornorts, à Vieux-Charmont.

Terrible découverte

Dans le pavillon de leurs oncle et tante, situé au bout de la rue, dans ce coin paisible limitrophe de Nommay, face au cimetière de la localité, le couple de neveux vient de découvrir leur tante inconsciente, agonisante sur son lit.
Elle a manifestement été victime d’une tentative de strangulation au moyen d’une cordelette. Prise en charge par le Smur, elle est aussitôt évacuée sur le centre hospitalier. La nièce de la vieille dame âgée de 78 ans s’inquiète beaucoup du sort de son oncle, âgé de 77 ans. Elle révèle aux policiers qu’elle craint le pire, car son oncle lui a téléphoné vers 20 h alors qu’elle se trouvait à son domicile, à Bavans. « Viens vite, j’ai fait une connerie ! », a juste crié son parent. Elle sait que son oncle et sa tante n’ont pas d’enfant et qu’elle est leur seule famille proche. Avec son mari, elle se précipite à Vieux-Charmont. Le pavillon est fermé mais pas à clé.
Elle entre et fait la terrible découverte de sa tante. L’oncle a disparu. La police et les secouristes entament des recherches. Une heure et demie plus tard, vers 22 h 30, ils font une bien macabre découverte : le corps de l’oncle gît au bout d’une corde, pendu à un arbre dans le jardin de son voisin. « D’après les médecins, l’oncle s’est donné la mort probablement juste après avoir téléphoné à sa nièce », rapporte le capitaine Vincent Marcel qui supervise l’enquête ordonnée par le parquet.

Vivante, mais dans un état critique

Le vice-procureur qui s’est rendu sur place a engagé une double procédure : une première pour tentative d’homicide, avec extinction de l’action publique, l’auteur présumé étant décédé. La seconde pour déterminer les circonstances exactes du décès de l’oncle. « Mais les conclusions ne semblent faire aucun doute », souligne l’officier de police.
D’après les premiers témoignages recueillis auprès de la nièce bouleversée, le couple, très discret et qui se confiait peu avait appris récemment le diagnostic des médecins concernant la vieille dame. Celle-ci était suivie depuis quelques mois. Récemment, elle avait bénéficié d’un scanner et tout laisse à penser que l’oncle a intercepté le courrier de l’hôpital révélant la sombre réalité de la maladie.
Le pronostic sans issue l’a sans doute convaincu d’abréger la redoutable échéance.
Et c’est sans doute persuadé que son épouse reposait désormais en paix, qu’il a mis fin à ses jours. Il ne saura jamais que son épouse a survécu. Elle se trouvait toujours dans un état jugé critique par les médecins, hier soir, à l’hôpital André Boulloche de Montbéliard.

José Gonzalvez

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pas seulement Alzheimer... même à 77 ans, la période critique peut nous entraîner à faire de graves "conneries" : nous chaussons nos lunettes noires et ne percevons plus que les côtés négatifs d'une situation. un vrai mirage auquel on devrait pouvoir parer en tenant compte du phénomène puisqu'on le connaît à l'avance... avec la théorie des périodes critiques septennales et du jour critique émotionnel (au fait natif du mercredi le grand-père ? voir aussi si la dame était mal ou subitement plus mal, depuis sa période critique des 77 ans - soit 76 et demi - vu plusieurs cas) il nous faut apprendre à connaître les périodes à risque, ce qui est très facile puisqu'il s'agit d'un simple calendrier, et ensuite apprendre à déceler les symptômes qui annoncent une période difficile, un changement d'humeur, de comportement, une dépression (une dépression septennale est particulièrement "à risque"), etc... bien sûr tout cela n'est pas systématique ni généralisé, mais ceux à qui çà arrive peuvent être en danger... et leur entourage aussi...

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