jeudi 19 mars 2009

infanticide

SKCenter :
Le geste de la mère infanticide reste toujours inexpliqué
Elle avait donné la mort à ses deux enfants âgés de 5 et 10 ans à Châteauneuf-Val-St-Donat (...)
La stupeur et l'incompréhension règnent toujours à Châteauneuf-Val-Saint-Donat, deux jours après que Janice Dauphinat, 40 ans, a donné la mort à ses deux enfants Quentin 5 ans et Noélie 10 ans. Beaucoup de questions restent toujours sans réponses. On sait que cette mère de famille, que certains qualifient même d'exemplaire lorsqu'elle habitait Pierrevert, exerçait la profession de conseillère en reclassement et qu'elle s'occupait notamment de réinsertion sociale.
A la crèche du petit village qui jouxte Manosque, on se souvient d'une mère équilibrée, attentive et qui adorait ses enfants. D'autres tentent de cerner la personnalité plus "profonde" de la mère infanticide en évoquant une enfance difficile, voire traumatisante. Ce qui est certain, et admis d'ailleurs par l'avocate de Janice Dauphinat, est que sa cliente se trouvait, au moment du drame, dans un état de déréliction le plus total, c'est-à-dire dans une solitude morale complète.
Mais est-ce suffisant pour expliquer ce double infanticide ? D'autres encore diront que non et le fait même qu'elle ait envoyé un texto dont le nom du destinataire n'a toujours pas été révélé, serait le signe d'une détermination suicidaire encore incertaine. "Quand on a vraiment décidé de se supprimer, on le fait mais on n'appelle plus personne au secours..."
Janice Dauphinat, toujours en soins intensifs à l'hôpital de Digne-les-Bains, mais dont les jours ne sont pas en danger, donnera-t-elle, dès qu'elle sera en mesure de le faire, un début d'explications aux enquêteurs chargés de son audition ? Un élément déterminant admis par les deux parties est constitué par le divorce que Janice Dauphinat et son mari Claude Noyes avaient engagé.
Un divorce qui devait être prononcé sous peu comme l'ont confirmé chacun des deux avocats. La garde des enfants avait été confiée à la mère et le père était resté un an sans pouvoir les approcher. Récemment, une enquête sociale avait pourtant autorisé M. Noyes à revoir Quentin et Noélie dans le cadre de la structure "Trait d'Union", à Oraison.(...)
"Rien ne justifie ce drame"
Me Pascal Antiq, l'avocat du père de Quentin et Noélie, Claude Noyes ne trouve aucune excuse à la mère infanticide
"On avait surtout le devoir de laisser vivre ces enfants", martèle Me Pascal Antiq, avocat de Claude Noyes qui va bien sûr se porter partie civile dans cette triste affaire. "Nous avons plaidé le divorce le 4 mars dernier et devions recevoir le jugement en mai. J'escomptais une issue heureuse et j'avais plutôt l'impression que tout se passait bien. Les enfants étaient apparemment heureux de pouvoir revoir à nouveau leur père après un an de séparation.(...)
Roberto Figaroli
Source : La Provence

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des choses peut-être pas encore regardées :
- origine du conflit ayant mené à la séparation ? (période critique du père ?)
- pour la mère 40 ans n'est pas période critique mais c'est le même âge (ou pas loin en tous cas : important de vérifier précisément car on pourrait peut-être trouver quelque chose) qu'avait Geneviève Lhermitte (quintuple infanticide de Nivelles) qui a tué ses enfants son jour critique émotionnel.
- jour critique émotionnel de la dame ? (c'est un jour "déclencheur"...)


édit : la mère s'est suicidée. 
"Une femme de 42 ans s'est suicidée à la prison des Baumettes. Elle avait été condamnée à 20 ans de réclusion pour le meurtre de ses deux enfants. Elle n'aura pas tenu plus de quinze jours en prison. Janice Dauphinat, 42 ans, condamnée à 20 ans de réclusion criminelle le 12 décembre dernier par la Cour d’Assises des Alpes de Haute-Provence pour deux infanticides, s'est pendue, ce lundi dans sa cellule des Baumettes (Bouches-du-Rhône). Mais, elle n'est pas morte sur le coup. Admise en réanimation, elle a succombé ce mardi à l'hôpital de la Conception à Marseille. (...)
http://archive.francesoir.fr/actualite/faits-divers/une-femme-incarceree-pour-infanticides-s-est-suicidee-aux-baumettes-169239.html

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suicide en période critique septennale des 42 ans mais aussi probablement comme je le suspectait plus haut, lien avec le jour critique émotionnel (toutefois à vérifier) entre jour du drame et jour du suicide. (dimanche/lundi)

1 commentaire:

fg a dit…

comment peut on assassiner ses propres enfants et leur enlever la vie comme ça? si elle ne se sentait pas capable de les elever elle n'avait qu'a les laisser avec leur pere car avec lui les enfants seraient vivants aujourd'hui. j'espere qu'elle finira en prison pour le restant de sa vie car c'est tout ce qu'elle merite.