lundi 23 février 2009

meurtre

je regarde toujours les anciennes affaires que je rencontre au cours de mes pérégrinations... encore un crime avec un scénario bien particulier et - bien sûr ai-je tendance à dire - encore un crime septennal...
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Le projectionniste avoue: il était bien le meurtrier du film ! (Magazine Marianne / Lundi 03 Décembre 2001)
Roger avait assassiné sa compagne et caché le cadavre dans un cinéma. Il invoque un accident !
Roland Moog, 41 ans, le projectionniste du cinéma Le Star, à Strasbourg, voyait trop de films. Comparaissant devant les assises du Bas-Rhin, il a raconté comment il a assassiné en mai 1995 sa compagne, Carole Prin, 37 ans, sur le point d'accoucher, comme s'il s'agissait d'un polar qui défile sur l'écran... Il semble que Carole, qui travaillait comme caissière dans le même cinéma, lui ait à maintes reprises reproché de ne pas prendre au sérieux leur avenir avec un futur enfant. Roland avait voulu prouver sa bonne volonté en réparant une vieille armoire dans la cave du cinéma. Carole n'avait pas compris et était venue le blâmer de consacrer tout son temps à des enfantillages, menaçant de le plaquer. C'est alors qu'il aurait tiré... pour l'empêcher de le traiter de pauvre type et de partir. Roland dissimule ensuite le corps dans des sacs-poubelle qu'il jette dans le vide sanitaire du cinéma. Puis il feint de s'inquiéter de la disparition de Carole, téléphone à ses parents, prévient la gendarmerie, participe même à l'émission «Perdu de vue», sur TF1. Deux ans plus tard, apprenant par son employeur que les gendarmes vont de nouveau perquisitionner le cinéma, il déterre le cadavre, l'enferme dans une cantine métallique qu'il entrepose dans le garage d'un ami. Encore deux ans passent: en 1998, Roland Moog, de plus en plus suspect, est incarcéré. En 1999, le gendarme retraité Lambert, son ami, et Daniel Moog, son frère jumeau, trient les affaires de Roland, ouvrent la malle et découvrent les restes de Carole et d'un foetus de 3 kg. Ils vont les jeter dans une décharge publique, mais, au bout de trois jours, pris de remords, ils se rendent à la gendarmerie... Depuis cette découverte, Roland Moog prétendait avoir abattu Carole accidentellement. En s'entraînant au tir dans la cave avec son revolver. Il vient de fournir un épilogue plus crédible à cette sordide histoire.
http://m.marianne2.fr/index.php?action=article&numero=136874
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si l'intéressé a 41 ans en 2001 au moment de l'article, il faut faire le calcul en arrière pour remonter au moment du crime en mai 1995 : et çà nous donne bien 35 ans donc période critique septennale... le plus souvent il n'y a que durant cette période que l'on est capable de construire et réaliser ce type de scénario... ce qui fait que souvent en les reconnait à leur lecture.
des choses qu'il serait encore intéressant de vérifier : jour critique émotionnel au moment du meurtre ? situation au moment des aveux ? (car il y a des jours et périodes "de vérité" par exemple aussi et toujours le jour critique émotionnel... et la période critique septennale - cette dernière on y est à 41 ans et six mois)

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