jeudi 22 janvier 2009

suicide

parisnormandie :
Une mort encore inexpliquée

C'est du quatrième étage de ce bâtiment que Mathilde a sauté. Le décès de la lycéenne demeure un mystère. Mathilde n'avait pas de tendances suicidaires, selon sa mère.
La mort de Mathilde, une lycéenne de 17 ans du lycée Flaubert à Rouen, demeure un mystère pour les enquêteurs. L'audition, hier, de la mère de la jeune fille dont le corps sans vie a été retrouvé mardi vers 12 h, au pied d'un bâtiment scolaire de l'établissement, n'a pas permis de trouver un début d'explication à ce geste funeste. Il est maintenant acquis que Mathilde s'est jetée dans le vide par la fenêtre des toilettes du 4e étage où se trouvait sa salle de cours.

Disparue depuis la veille
Autre certitude, la jeune lycéenne qui était en dernière de BEP vente, avait disparu en fait depuis lundi matin. Vers 10 h, alors qu'elle était en cours d'anglais, elle avait demandé à son professeur l'autorisation de quitter la salle pour aller aux toilettes. Personne ne l'avait revue depuis. Ce qui avait conduit mardi matin ses parents à signaler sa disparition au poste de police de Château-Blanc, à Saint-Etienne-du-Rouvray.

A la lumière des événements, la question se pose de savoir si Mathilde a mis fin à ses jours lundi matin ou plus tard ? Toujours est-il que son corps a été retrouvé plus de 24 heures après sa disparition, dans un endroit isolé du parking des enseignants, côté rue Albert-Dupuis.

Déception amoureuse ?
Selon nos informations, la jeune fille semblait plutôt bien dans sa peau. « Elle n'avait pas de difficulté particulière tant au niveau familial qu'au niveau de sa scolarité », confie un proche de l'enquête. Elle n'avait pas non plus de « tendances suicidaires » disent ceux qui la connaissaient.

L'audition de sa meilleure amie et « confidente » est attendue par les policiers. Peut-être alors en sauront-ils davantage sur Mathilde, notamment sur sa vie affective. Car la piste d'une déception amoureuse est une des hypothèses prises au sérieux par les enquêteurs du service de quart de l'hôtel de police de Rouen, chargés de faire la lumière sur ce drame.

Tous les témoignages - proches, camarades de classe, enseignants - seront très précieux. Il convient en effet de cerner la personnalité de la jeune fille pour tenter de comprendre son terrible geste.

A la demande du parquet, une autopsie du corps de Mathilde sera pratiquée aujourd'hui. Elle devrait permettre de déterminer le jour et l'heure exacte de la mort, ainsi que les causes.
Remy Lebel

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la jeune fille aurait eu 18 ans en avril prochain : dommage que l'on ne donne pas la date précise car elle aurait permis de savoir si Mathilde est une native du lundi (ou peut-être du mardi : on entre alors dans le jour critique émotionnel lundi soir). c'est en effet son jour critique émotionnel que l'on a tendance à passer à des actes suicidaires subits et inattendus : le jour critique émotionnel peut être un jour au cours duquel se déclenche une sorte de dépression foudroyante qui peut être violente selon l'état de la personne, d'autant plus si une personne est en proie à certains problèmes ; l'arrivée du jour critique hebdomadaire peut alors constituer un déclencheur d'un passage à l'acte.
pas de période critique septennale mais la 18ème année de vie est une année critique du cycle physique sextennal. (équivalent de P18)

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