mardi 16 décembre 2008

drame familial

LePost :
Sa femme et ses 2 filles se suicident: pour le père, c'est la faute aux psys
accident de train suicide collectif de Solliès-Pont
le 15/12/2008,

Celui qui a perdu ses filles et sa femme, qui se sont successivement suicidées dans le Var, pointe du doigt les médecins qui les ont prises en charge.

Michel est formel. Les responsables sont les psys.

Ce varois de 58 ans, patron d'une société d'enretien de piscine à Sollies-Pont, a perdu sa femme et sa plus jeune fille la semaine dernière.

Elles se sont jetées sous un TGV, à 300 m du domicile familial, à l'endroit même où sa fille aînée s'était elle aussi suicidée 4 mois plus tôt...

"Mon client a bien déposé une plainte contre la municipalité et l'hôpital" révèle au Post Maître Collard, l'avocat de Michel, ce lundi.

Michel Previdi s'exprime dans le JDD: "Les psychiatres nous ont détruits. (...) Ma femme et mes filles ont subi des traumatismes dont elles ne se sont pas remises."

Selon lui, l'origine du drame familial date de la dépression de son aînée, une commerçante locale: "Elle déprimait, comme beaucoup de jeunes, mais elle a malheureusement été prise en main par une psychiatre qui l'a gavée de psychotropes. (...) Son cerveau a ensuite pété les plombs."

C'est le maire de Sollies-Pont André Garron qui avait, en accord avec le préfet, avait pris "la lourde décision" de placer la famille en hôpital psychiatrique après les obsèques de l'aînée. Il avait eu vent de la volonté du père, de la mère et de la fille de se suicider ensemble, et affirme que 4 urnes funéraires avaient été commandées....

Mais Michel, qui nie toute volonté de suicide collectif, y a vu une "une opération commando à la sortie du crématorium" comme il le dit au JDD.

A la fin des obsèques de son aînée, une dizaine de gendarmes avaient fermement invité la famille à monter dans des ambulances, direction l'hôpital psychiatrique de Pierrefeu.

Pour Michel, c'était trop: "Nous aurions aimé pleurer ensemble notre fille disparue, mais nous avons été séparés pendant douze jours. (...) Nous avons été robotisés avec des médicaments et nous n'avons eu droit à aucune thérapie."

====================

les psychotropes peuvent effectivement être destructeurs... mais la dépression aussi. cet article répond à la question que je m'étais posée dans un message précédent : le père, qui réagit, et n'a pas suivi sa famille comme il en était question un moment, n'est pas en période critique septennale, comme l'étaient son épouse et ses deux filles, ce qui les a, entre autre, conduites au suicide.
sous réserve de vérification de l'âge car j'en ai trouvé plusieurs, les trois personnes ont sombré dans une dépression septennale dont on sait qu'elles peuvent mener parfois au suicide. ces dépressions ne sont pas des dépressions ordinaires car elles peuvent être particulièrement intenses donc graves. on peut y sombrer aux alentours de 28 ans, 56 ans et 21 ans, dans le présent cas. le père n'est pas dans ce cas, à 58 ans : il a passé sa dernière période critique à 56 ans et devra se méfier de celle à venir à 63 ans, si jamais ce drame familial se rappelle à lui. cela ne manquera probablement pas d'arriver.

Aucun commentaire: