jeudi 11 décembre 2008

compatibilité à risque

L'Express :

DRAGUIGNAN
Double suicide du Var: le père, la mère et la fille cadette avaient envisagé un suicide collectif
Par AFP, publié le 11/12/2008

DRAGUIGNAN - La mère et sa fille qui se sont suicidées mercredi soir en se jetant sous un TGV, à Solliès-Pont (Var), près de Toulon, avaient envisagé de se suicider dès juillet avec le père, a indiqué jeudi à l'AFP le maire UMP de Solliès-Pont André Garron.

AFP/Eric Estrade

Face à ce risque de suicide collectif qui faisait suite au suicide de la fille aînée de la famille, les autorités locales avaient décidé de placer d'office les trois membres restant dans un établissement spécialisé du Var.

"Le 24 juillet, après le suicide de la fille aînée âgée de 28 ans qui était suivie par un psychiatre, j'ai été alerté par la vox populi et des confidences faites par le père que toute la famille avait décidé de se suicider", a affirmé à l'AFP M. Garron, qui est également médecin.

"Quatre urnes funéraires avaient été commandées au funérarium voisin", a raconté le maire qui avait alors immédiatement alerté le procureur de la République de Toulon et les gendarmes.

Les autorités avaient également appris que les comptes bancaires de la famille avaient été soldés et que l'argent avait été distribué à des proches, notamment à des employés de l'entreprise familiale, spécialisée dans la vente de piscines.

En attendant les obsèques de la fille aînée, une surveillance de la famille avait été mise en place. "Dès la fin des obsèques, et en accord avec les autorités préfectorales, nous avons intercepté le père, la mère et la fille cadette qui ont fait l'objet d'un placement d'office dans un établissement psychiatrique de Pierrefeu" (Var), a poursuivi M. Garron. Ils y sont restés trois semaines.

"A sa sortie de l'hôpital, la famille a rejoint la Lorraine, sa région natale. Elle n'était revenue à Solliès-Pont où elle était installée depuis une vingtaine d'années, qu'il y a quelques semaines à peine", a précisé le maire de Solliès-Pont.

"Un confrère du village avait reçu la semaine dernière la mère et la fille qui étaient toujours suivies et rien, selon lui, n'a laissé supposer ce drame", a ajouté l'élu.

Mercredi en fin d'après-midi, la mère, 50 ans, et sa fille cadette, une aide-soignante de 22 ans, se sont rendues sur les lieux du suicide de la fille aînée et se sont jetées sous le TGV Paris-Nice.

Le directeur de cabinet du préfet du Var, Xavier Barrois, a indiqué qu'elles avaient laissé une lettre qui a été retrouvée par le père. Il s'agit, a dit M. Barrois, "d'un double suicide d'une mère et de sa fille qui n'ont pas supporté le suicide de leur fille et soeur, dans les mêmes conditions, il y a quelques mois". Dès mercredi, le père de famille a été accueilli par un proche, "mais aucune mesure de placement n'a été décidé", a indiqué le Dr Garron.
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trois suicides liés probablement directement ou indirectement à la période critique septennale et au phénomène de dépression qu'elle entraîne : la première fille a 28 ans et la dépression septennale ne fait pas de doute. Le 24 juillet est un jeudi. s'il s'agit de la date du suicide et si la fille est native du jeudi c'est son jour critique émotionel qu'elle est passée à l'acte.
pour la mère et la fille, si l'âge indiqué est juste elle sont restées à la suite de ce drame, dans leur dépression septennale, la mère dans celle liée à la période de 49 ans (on devrait en sortir à 50 ans, sauf accident, comme ici) et la fille dans la période des 21 ans (on en sort en principe à 22 ans). elles sont aussi passées à l'acte un mercredi soir (cela équivaut au jeudi d'un point de vue des cycles biorythmiques).
l'âge du père serait encore intéressant car peut-être s'est-il ravisé et n'a-t-il pas suivi les autres parce qu'il ne se trouvait pas en période critique...

cela me rappelle un peu le suicide collectif de Coulonge, (mon message du 2 octobre 2008) où les quatre personnes de la même famille qui se sont pendues se trouvaient ensemble en période critique : il se produit parfois une compatibilité qui fera en sorte que l'on s'accorde bien dans la dépression commune...)

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