samedi 8 novembre 2008

rien que des septennaux...

sur le site 3ème oeil :
Meurtre quasi parfait dans les Vosges: les deux suspects devant le juge des libertés

" Un couple vosgien, incarcéré depuis un an après qu'il se fut accusé d'un meurtre sans que le cadavre ni aucune preuve formelle de l'homicide n'aient jusqu'à présent été trouvés, a été présenté vendredi au juge des libertés en vue d'une éventuelle mise en liberté.

Seul l'ADN de la victime, retrouvé sur un pantalon de survêtement appartenant au compagnon de la meurtrière présumée, permet, au-delà des aveux, d'accréditer la thèse de l'homicide. Le parquet a néanmoins requis le maintien en détention provisoire, craignant que les accusés ne s'échappent ou qu'ils ne détruisent des preuves.

"Depuis le début, on reconnaît les faits. Je suis venu me livrer une fois. Je suis capable de me re-livrer. Je n'ai pas l'intention de me soustraire à la justice", lui a répondu l'homme accusé durant l'audience publique.

La décision du juge des libertés sera rendue lundi.

"Il s'agit plus d'un accident que d'un meurtre. (...) Toutes (les expertises) ont été faites. Je ne vois pas pourquoi vous seriez amené à renouveler le mandat de dépôt", a dit au juge Me Valérie François-Dodo, avocate de la suspecte, qui a demandé un "contrôle judiciaire sévère" pour sa cliente.

"Les critères ne sont plus réunis pour la détention provisoire", a affirmé à l'audience Me Nicolas Pasina, l'avocat du compagnon, un homme de 36 ans connu pour des affaires de stupéfiants.

Le couple, pris de remords, s'était constitué prisonnier spontanément en novembre 2007 à la gendarmerie de Senones (Vosges), s'accusant du meurtre de leur voisin Robert Pichon, 61 ans, un mois et demi plus tôt.

Le crime, qualifié de "presque parfait" par le procureur de Saint-Dié, Yves Lespérance, se serait produit alors que la victime, essayait d'agresser la jeune femme, aujourd'hui âgée de 28 ans, qui l'aurait alors tué, selon les déclarations du couple.

Mis en examen pour meurtre, faux et escroquerie, les accusés, surnommés "Bonny and Clyde" par leur ancien avocat, prétendent avoir ensuite incendié le cadavre, puis dispersé ses cendres dans la Moselle à Epinal et fait disparaître l'arme du crime, vraisemblablement un manche de bois, ce que des recherches nourries n'ont pas permis de vérifier.

"Les gendarmes disent que leur version n'est pas crédible. Mais leurs déclarations sont concordantes depuis le début du dossier. Ils ont subi douze interrogatoires et n'ont à aucun moment été mis en difficulté", a rappelé Me Pasina.

Les scellées d'analyses de la terre et de cendres du lieu où aurait été tué M. Pichon, qui se sont révélées négatives, ont en outre été détruites sur injonction du juge d'instruction, ont regretté les deux avocats, qui ont dénoncé une instruction "à charge".

En octobre, les deux filles du disparu ont porté plainte pour viol contre leur père, qui avait déjà été condamné pour des attouchements commis sur elles en 1994 et 1995, afin qu'une nouvelle instruction soit ouverte."

Source : AFP (7 novembre 2008)

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les deux accusés, avec 35 et 27 ans sont tous deux dans une compatibilité septennale et dans leur périodes critiques respectives au moment des faits, et encore aujourd'hui pour la jeune femme de 28 ans...
quand à la victime qui aurait aggressé ses propres filles, cela correspond aussi au début de la période critique septennale des 49 ans...

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