samedi 29 novembre 2008

bonnes questions

LeTélégramme.com :
Double meurtre. 30 ans de réclusion à la concierge
La cour d’assises du Morbihan a suivi les réquisitions de l’avocat général. Françoise Dronet, 52 ans, a été condamnée, hier soir, à 30 ans de réclusion criminelle, dont 20 ans de période de sûreté. Elle a été reconnue coupable de deux meurtres dont l’un sur une personne vulnérable, commis à Lorient en 1998 puis en 2005.
Jusqu’au bout, le fils de la première victime a espéré un revirement de dernière minute. « Nous avons attendu dix ans. Et, cette semaine, nous avons approché de très près la vérité. Je crois qu’elle ne veut pas la livrer. Elle reporte les torts sur la victime », dit-il en interpellant la quinquagénaire dans le box des accusés.
Un faux suicide deux vrais meurtres
Mais le « petit bout de femme » campe sur ses positions. Si elle reconnaît les deux meurtres commis à Lorient, elle invoque à chaque fois deux terribles moments d’égarement. En octobre 2005, le corps sans vie d’une dame âgée de 79 ans est découvert gisant dans son appartement au foyer-logements de Kerguestenen. Françoise Dronet, « la fille de substitution » de cette veuve sans enfant est interpellée peu après. Elle avoue le crime. Troublés par certaines similitudes, les enquêteurs exhument un second homicide, classé comme suicide durant sept ans. En juin 1998, une dame de 86 ans avait été retrouvée morte dans son appartement en partie incendié.

Françoise Dronet, concierge de l’immeuble au moment des faits, passe aux aveux. « Pourquoi cette mère courage a-t-elle déclenché des accès de violence à sept ans d’intervalle », interroge son avocate, Laurence Mallet. L’acharnement surprend. Et les motivations restent troubles après quatre jours de débat.

« Une cocotte-minute prête à exploser »
La première fois, elle affirme qu’elle voulait sauver la belle-fille de l’octogénaire. Elle prétend que cette dernière détestait sa bru et envisageait de financer un envoûtement. Pour la seconde, elle avance une colère aveugle provoquée par une dispute au sujet de l’un de ses fils. À chaque fois, le drame s’est déroulé dans le huis clos d’un appartement, sans témoin. « Ses versions sont compatibles avec les constatations. Elle a sacrifié sa vie de femme pour ses enfants qui sont la réussite de sa vie. Avec l’accumulation des frustrations, c’est une vraie cocotte-minute prête à exploser », déclare l’avocate de la défense, qui récuse, dans les deux cas, la thèse du mobile financier. « Elle ne figurait pas sur un testament et n’était pas bénéficiaire d’une assurance-vie ». De son côté, l’avocat général ne croit pas à la mère blessée, submergée par les émotions et emportée par un soudain déchaînement de violence. Elle dépeint une femme déterminée, agissant de sang-froid. « La première fois elle met en scène un suicide et met le feu pour éloigner les soupçons. La deuxième fois, elle n’oublie pas de nettoyer les lieux avec des gants chirurgicaux », rappelle Fabienne Bonnet.
« Une femme vénale et cupide »

Pour quelles raisons la mère exemplaire passe-t-elle du côté obscur et n’hésite pas à tuer ? « Les mobiles invoqués sont invraisemblables », affirme l’avocat général qui revient à une interprétation plus prosaïque. À chaque fois, elle avait noué des relations d’argent avec ses futures victimes. « Les motivations sont moins avouables. Ce sont des meurtres crapuleux. Cela ne colle pas avec l’image de la mère exemplaire qu’elle a d’elle-même et qu’elle a toujours donnée à ses enfants. Le passage à l’acte intervient lorsqu’elle est démasquée comme une femme vénale et cupide ». L’avocat-général a requis 30 ans de réclusion criminelle avec une période de sûreté de 20 ans à l’encontre de la frêle quinquagénaire qualifiée « d’inquiétante et de dangereuse ». Hier, vers 20 h 30, le tribunal a suivi ses réquisitions.
Patrick Hernot

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bonnes questions que pose l'avocate :
Pourquoi cette mère courage a-t-elle déclenché des accès de violence à sept ans d’intervalle », interroge son avocate,

sans savoir que la réponse est dans la question même :
sept ans d'intervalle c'est un septennat du cycle psychique et émotionnel septennal de la dame accusée.
en 1988 elle se trouvait dans sa période critique septennale des 42 ans et en 2005 elle se trouvait dans sa période critique septennale des 49 ans...

on peut ensuite répondre aux questionnements suivants aussi, de l'avocat général :
Pour quelles raisons la mère exemplaire passe-t-elle du côté obscur et n’hésite pas à tuer ? « Les mobiles invoqués sont invraisemblables », affirme l’avocat général


l'entrée dans la période critique septennale peut nous faire passer du coté obscur par le fait qu'elle fait surgir momentanémernt et hélas parfois passer aux actes, le temps de cette période en principe, le Mr. Hyde qui sommeille en nous... selon les personnes nous pouvons aller jusqu'à nous métamorphoser totalement et troquer notre personnalité, durant ce laps de temps...

ici les actes ont eu lieu à l'occasion des périodes critiques septennales de 42 et 49ans de l'accusée : on pourrait éventuellement vérifier s'il ne s'est pas passé quelque chose aux périodes critiques précédentes, des 35 et 28 ans, car chez certaines personnes la caractéristique du cycle psychique et émotionnel septennal c'est de "se réveiller" (Mr Hyde) chaque septième année et d'être tenté de passer aux actes à ce moment là. on fait une pause de sept années ensuite, jusqu'à la période critique suivante. un septennal killer par exemple va se comporter de cette façon, et agir tous les sept ans : cela explique les mystérieuses poses casse-tête des enquêteurs criminels.

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