pulsions desinhibées ?

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L'enseignant en prison, l'école sous le choc

La communauté de l'école Selwyn House a été secouée par l'arrestation de son enseignant, Richard Doucet.

Un enseignant montréalais arrêté aux États-Unis restera derrière les barreaux en Virginie dans l'attente de son procès. À son école, les gens sont sous le choc. Richard Doucet était apprécié des élèves et estimé de ses collègues.

Son enquête préliminaire doit débuter le 9 juin. L'homme de 36 ans fait face à quatre chefs d'accusation, soit possession et distribution de pornographie juvénile, sollicitation sexuelle d'un mineur et attentat à la pudeur. La police de Montréal, qui collabore avec celle de la Virginie, a aussi saisi du matériel dans sa résidence de LaSalle. D'autres accusations pourraient donc être portées contre lui.

Depuis 1999, Richard Doucet enseignait à l'école privée Selwyn House, un prestigieux établissement pour garçons situé sur le chemin Côte-Saint-Antoine, à Westmount. Les parents croisés hier à la sortie des classes étaient consternés. «Je ne peux pas mettre de mots sur mes émotions», a lancé une mère.

Richard Doucet était un modèle pour ses élèves. «Quand mon fils voyait qu'il avait un cours d'anglais avec M. Doucet, ça lui donnait une raison pour aller à l'école le matin», indique Mylène Ellis, la mère d'un garçon de cinquième année. «C'était une personne charismatique, poursuit-elle. On le voyait à l'église. C'était même une raison pour lesquelles mon fils apprenait le piano.»

M. Doucet accompagnait en effet la chorale de l'église St. Augustine of Canterbury, située pas très loin de l'école, sur l'avenue Notre-Dame-de-Grâce.

Au cours de la fin de semaine, le fils de Mme Ellis était silencieux. Il ne comprend pas ce qui est arrivé à son enseignant préféré. La direction de Selwyn House est tout aussi surprise par les accusations portées contre Richard Doucet. «C'était un enseignant respecté et un collègue respecté», indique William Mitchell, le directeur de l'école.

Depuis trois jours, une équipe - qui comprend notamment la psychologue de l'école - est à la disposition des parents et des élèves. Hier matin, des enseignants ont parlé aux élèves de chaque classe. «Nous voulons que les enfants qui auraient des choses à dire se sentent à l'aise de parler», indique M. Mitchell.

Mais Richard Doucet aurait assuré n'avoir jamais fait d'avances à ses élèves de Selwyn House, ont rapporté les enquêteurs au directeur de l'école.

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ce qui s'est passé ? peut-être quelque chose d'assez simple, et dont on devrait tenir compte... : l'intéressé est entré dans la période critique septennale des 35 ans. pour certains - je l'ai constaté plusieurs fois déjà - qui en ont jusque là la tendance contenue et cachée, cela se transforme en véritable pulsion et c'est alors une subite "extériorisation" d'un intérêt pour les garçons ou les filles... ces personnes ont alors du mal à résister du fait que les inhibitions sont diminuées voire levées durant cette période très particulière qu'est la période critique septennale.