dimanche 25 mai 2008

autre suicide septennal...

Rtl.infos.be :

Pierre-Bernard Velge, l'ami des voyous s'est suicidé
FAITS DIVERS ven 23 mai

C'était un policier hors norme. Un homme très apprécié pour son travail auprès des délinquants. Pierre-Bernard Velge avait notamment fondé l’ASBL Flics et Voyous pour aider les jeunes délinquants à retrouver le droit chemin. Très affecté par des années de travail difficile à côtoyer la misère, le commissaire s'est donné la mort, à l'âge de 56 ans. Il avait quatre enfants.

« Nous ce que l’on veut leur montrer, c’est que la vie est agréable. Elle est superbe. Et si on peut les mettre en connexion avec ce plaisir de la vie, on a gagné notre coup » expliquait Pierre-Bernard Velge, il y a 10 ans, lors d’un des nombreux voyages qu’il organisait pour les jeunes délinquants. Sa philosophie était la suivante : pour aider les jeunes voyous à sortir de leur délinquance, la prison n’est pas la solution. Au contraire, il veut les emmener en voyage, leur faire faire du sport, les pousser à réaliser des défis. Une formule inédite à l’image de l’ASBL Flics et Voyous, l’association qu’il a créée.

Pierre-Bernard Velge était donc un policier atypique qui n’avait pas peur de s’entourer de voyous. « C’est vrai que je suis passé du stade de braqueur à quelque chose de positif et de salvateur. A ma sortie de prison, j’ai fait un choix. C’était de récupérer des enfants, disparus suite à des rapts parentaux ou dans des sectes. Et depuis maintenant presque 17 ans, je continue toujours dans l’esprit Pierre-Bernard Velge » raconte Patrick Henderickx de l’ASBL Flics et Voyous.

L’esprit anticonformiste du policier ne plaisait pourtant pas à tout le monde. Mais il s’en moquait. « Si cela plait aux grincheux de dire que je suis le patron d’une secte, je m’en fiche! ». Un dévouement que confirme Patrick Henderickx, avec qui il a travaillé pendant plusieurs années: « Il était un acharné de la réussite, ne serait-ce que pour démontrer à ses détracteurs que ses principes étaient avant-gardistes et que parfois cela réussissait. » Avant de rajouter : « A un moment donné, il ne s’est pas rendu compte qu’il était suffisamment fatigué et qu’il devait prendre du recul ». Mardi, l’ami des voyous a préféré tirer sa révérence.

===================

faudrait vraiment informer ! terriblement dommage qu'on n'ait pas pu lui expliquer ce qui peut nous arriver durant la période critique septennale... et ce qu'est une dépression septennale...
il serait probablement encore vivant.


Lors d'une période critique septennale - et cela peut arriver à n'importe qui d'entre nous - nous pouvons sombrer dans une dépression au cours de laquelle le suicide nous apparaîtra comme la seule et plus simple solution pour nous en sortir. nous ignorons que cette dépression est un quasi-leurre, en tous cas très particulière, parce que liée à notre passage dans une période critique septennale ; et elle peut être un piège mortel car profonde et "convaincante" : comme Ulysse il faut s'attacher au mât et attendre qu'elle soit passée car le plus souvent elle s'envole comme elle est venue l'année qui suit l'anniversaire septennal...
autre point à vérifier : suicide un mardi... natif du mardi ? (ou mercredi s'il s'est suicidé en fin d'après midi car le jour critique émotionnel démarre la veille au soir)?

Aucun commentaire: