"impulsion"

Les aveux tardifs d'un violeur en série

(Article Librairie 3ème oeil)
" L'acte d'accusation est inhabituellement succinct, et pour cause. Depuis qu'il est suspecté de ce viol remontant à 2002, Malik B. nie les faits et refuse de les évoquer. Les policiers venus l'entendre à la prison de Joux la Ville, où il était détenu pour un autre viol, furent accueillis par des injures, un verbiage « politico-religieux » et autres imprécations racistes. L'expert psychiatre commis dans le cadre de cette affaire s'est lui aussi affronté à un refus catégorique de collaborer alors que de précédentes expertises évoquaient une personnalité de type « border-line » avec une grande « impulsivité ».

Dans ces conditions, mercredi, le procès de ce Bisontin de 35 ans s'annonçait pour le moins tendu. Mais, contre toute attente, l'enragé s'est transformé en agneau, acceptant de jouer le jeu de la cour d'assises. « Je suis ici pour assumer ma responsabilité. Je reconnais les faits… » explique-t-il, à la grande satisfaction de son avocate Me Bérengère Chenin. L'enquête était accablante pour lui, notamment en raison de la concordance quasi parfaite des traces ADN relevées sur sa victime.

Le 30 septembre 2002, cette Bisontine de 62 ans regagne son domicile de Planoise .............., à l'instant ou la sexagénaire ouvre la porte de son appartement, il surgit, la pousse à l'intérieur et passe à l'acte sans ménagement.
Mais pas question pour autant d'apparaître comme un prédateur à l'affût de ses proies. « J'étais dans le quartier… par hasard. Sur le moment, je n'avais pas forcément l'idée de commettre un viol… je ne sais pas pourquoi j'ai fait çà, une impulsion, j'étais sorti de prison au mois de juillet… » Une pulsion isolée qui laisse pour le moins dubitatif.

Outre ses 18 condamnations pour divers délits, l'accusé a déjà été poursuivi pour agression sexuelle. Pire, il a été condamné en 2004 à 4 ans de prison comme le relève le président Ardiet pour un autre viol commis six mois après celui dont il répond cette semaine. Et le commandant de police qui a fait l'enquête, évoque ce témoignage d'une autre Planoisienne de 77 ans venue raconter une scène similaire à celle de la sexagénaire. Suivie elle aussi dans son immeuble par un jeune homme « grand, mince et de type maghrébin »
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Un article de Pascal Busy.
Source : LE PROGRES.FR (12 novembre 2010

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l'étude des cycles permettent très fréquemment de "reconstruire" des éléments intéressants d'un scénario :
- nous sommes actuellement en période critique septennale des 35 ans ce qui peut expliquer :
"contre toute attente, l'enragé s'est transformé en agneau, acceptant de jouer le jeu de la cour d'assises. « Je suis ici pour assumer ma responsabilité. Je reconnais les faits… "
(la période critique septennale et le jour critique émotionnel (à vérifier ici) sont des jours et périodes de transformation, de "vérité" : on est plus authentique... mais ce sont aussi, pour cela des éléments "pulsions/désinhibition)
- 2002 est la période critique septennale précédente, celle des 28 ans, dans laquelle on entre aux alentours de 27 ans et demi.