vendredi 12 novembre 2010

période critique

je suis tombé par hasard sur cette ancienne affaire :
http://www.prison.eu.org/spip.php?article10026

Pendant quatre ans Jeannot Rieffle a économisé sur son pécule de prisonnier pour acheter le costume qu’il portera le jour de son procès. Il l’a choisi avec le chef d’atelier de la maison d’arrêt de Compiègne, veste grise finement rayée, chemise rose pâle. Jeannot Rieffle compte 59 ans, deux dents à la mâchoire inférieure, plus aucune à celle du haut. Dans le box, il toise son monde. Jeannot Rieffle a toujours eu une haute opinion de lui- même. Le 10 novembre 2003, il a séquestré Francisca, sa femme, qui partait s’installer chez « Kangourou », chauffeur routier. Il l’a « touchée aux fesses » avec un pistolet à grenaille au moment où elle s’enfuyait, ce dont elle ne garde pas de séquelle. Puis il s’est barricadé seul dans leur pavillon, avec rhum, bière et fusils, provoquant un tel émoi à Cannectancourt, 500 habitants, dans l’Oise, qu’il fallut le GIGN pour le déloger à 4 heures du matin. Avec un accent fort et traînant Jeannot résume la situation aux jurés des assises de Beauvais : « Je l’aimais. A mon âge, je ne pensais pas pouvoir être cocu. »

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pas trouvé beaucoup de données mais je note pour mémoire : il semblerait qu'ici également il s'agisse d'un drame de la période critique septennale ... celle des 56 ans (on y entre par un pic de pulsions à 55 ans et demi) mais pas sûr car pas trouvé de précisions.
ce qui me le fait penser c'est le drame en 2003 et l'âge de 59 ans au moment du procès... après 4 années de pécule donc de prison...
jour critique émotionnel ?

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