A Annecy, la justice tente d’éclaircir
un mystérieux féminicide
Une femme a été retrouvée dans le coffre d’une voiture le 18 août, près du lac d’Annecy.
Le conducteur – son compagnon – a été mis en examen pour assassinat.
Ce dimanche 18 août, à 1 h 30 du matin, lorsque l’officier de permanence du commissariat d’Annecy reçoit l’appel, il n’a d’abord aucune certitude. Au téléphone, une voix masculine explique que son frère conduit une voiture venue d’Italie et en direction d’Annecy. Il lui aurait dit avoir fait une « grosse connerie » et placé sa compagne morte dans une valise. Elle serait dans le coffre. Le policier note les éléments donnés par son interlocuteur : le modèle du véhicule, son numéro d’immatriculation, le portable du frère. Ces précisions obtenues, l’agent prévient immédiatement sa hiérarchie.
Outre les patrouilles de police, les gendarmes des alentours sont mobilisés. Le portable du conducteur est géolocalisé en urgence. A 5 h 25, les membres d’un peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie arrêtent un véhicule familial juste avant un rond-point, sur la commune de Doussard (Haute-Savoie), au sud du lac d’Annecy. Au volant, un homme de
45 ans, Driss Ouhmid. Sur la banquette arrière, un garçon de 9 ans et une fille de 6 ans, assoupis. Dans le coffre, une valise.
Les gendarmes l’entrouvrent. Suffisamment pour voir que s’y trouve, recroquevillé, le corps d’une femme. Ils la referment puis appellent une dépanneuse pour emmener la voiture au commissariat. (...)
Lors des 48 heures de sa garde à vue, Driss Ouhmid n’a rien dit, ou presque. « Il ne me paraissait pas du tout nerveux, raconte le vice-procureur Pierre Filliard, alors de permanence. Plutôt
déconnecté de la réalité. Comme s’il n’arrivait pas à accepter la situation dans laquelle il se trouvait. » Face à ce silence, les questions restent nombreuses.
Comment expliquer la présence de la femme dans la valise ? Pourquoi le suspect revenait-il d’Italie, alors que, de source judiciaire, la famille était déjà rentrée à Annecy, le 14 août, de « quelques jours de vacances » dans ce pays ?
Que s’est-il passé entre le 14 et le 18 août, (...)
https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/09/03/a-annecy-la-justice-tente-d-eclaircir-un-mysterieux-feminicide_5505717_3224.html
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une donnée de naissance trouvée (mais sous réserve d'exactitude) montre effectivement un épisode critique fort du 14 au 18 août : (rythmes courts et semestriel quasi idem que situation post précédent : féminicides mais autres drames aussi, ont toujours lieu en jour et/ou épisode critiques de nos rythmes psychiques)(voir aussi apparemment deux mains courantes précédentes ?)
août 2019 (28/09/1974) (
épisode triple critique fort en
épisode critique semestriel)
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