lundi 9 avril 2018

radical

Projet d'attentat de Fort Béar : le récit rare de la radicalisation  Trois hommes sont jugés à partir de lundi devant la cour d'assises des mineurs de Paris. Ils sont soupçonnés d'avoir projeté en 2015 l'attaque du site militaire de cap Béar, dans le Sud-Ouest. L'un d'entre eux a raconté aux enquêteurs comment il s'était radicalisé. "Je me lève Daech, je mange Daech, je vis Daech." Lors de son audition dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) le 14 juillet 2015, Djebril A. raconte aux enquêteurs le processus qui l'a conduit à se radicaliser, comme en témoignent les extraits publiés par Le Monde. Agé de 25 ans, cet ancien militaire est jugé à partir de lundi avec Antoine F., 22 ans, et Ismaël K., 17 ans à l'époque des faits, par la cour d'assises des mineurs de Paris. Ils sont soupçonnés d'avoir projeté, en 2015, l'attaque de Fort Béar, un site militaire situé dans les Pyrénées-Orientales. Ils encourent jusqu'à vingt ans de prison. Pour Djebril A., tout commence avec ses débuts dans l'armée, en juin 2013. Il est alors matelot de première classe dans la marine, et rêve de naviguer à bord des bâtiments français. Recalé aux tests, il est affecté à Fort Béar, où il est guetteur. Comme le rapporte Le Monde, les soucis physiques puis psychologiques arrivent vite. Il est réformé en 2015 pour dépression. Aux enquêteurs, il raconte son rêve brisé : "J'avais perdu le rêve de ma vie (…) J'étais en dépression. Etant un peu perdu, j'ai cherché quelque chose pour me raccrocher." (...) "Je suis hypnotisé", dit-il aux enquêteurs,(...) C'est tout le paradoxe de Daech, c'est de nous faire tuer quelqu'un qu'on ne déteste pas (...)
http://www.lejdd.fr/societe/justice/projet-dattentat-de-fort-bear-le-recit-rare-de-la-radicalisation-3621827
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les périodes critiques septennales peuvent briser les rêves, déstabiliser et faire les terroristes, en raison de la dépression et la désinhibition qu'elles peuvent amener...  (période critique septennale des 21 ans suivie de l'année P1)

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