Nord: Il assure avoir tué sa propre fille pour se venger de son ex-compagne
Il voulait « punir » son ex-compagne qui l’avait quitté quelques semaines plus tôt. Le 1er mars 2015, Jérôme Coppé tuait sa fillette de huit ans. Jugé jusqu’à mercredi aux assises du Nord, à Douai, pour assassinat, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. C’est de sa faute ce qui est arrivé »
« C’est de sa faute ce qui est arrivé, ce n’est pas la mienne », a soutenu lundi face à la cour d’assises de Douai l’accusé, sans antécédents judiciaires.
Ce 1er mars 2015, vers 23H30, à Landrecies, dans le Nord, Jérôme Coppé tuait sa fille de 8 ans, qui dormait dans son lit, de plusieurs dizaines de coups de couteau au thorax, après avoir tiré plusieurs fois sur sa tempe avec un pistolet à air comprimé. Il tentait ensuite de se suicider.
Préméditation retenue.
Quelques minutes avant l’arrivée des secours, cet homme, âgé alors de 36 ans et sans emploi, avait envoyé un message à son ex-compagne qui avait quitté leur domicile et vivait avec un autre homme : « Laurelyne et partie (tu la verras plus, tu la toucheras plus, tu l’embrasseras plus, plus jamais) je pars avec elle, maintenant tu sais à quel point je t’aimais ». Quelques jours plus tôt, il avait acheté une arme de poing. La préméditation a été retenue.
Au premier jour de son procès, Coppé, portant un pull gris et un jean, a tenté d’expliquer son geste, sans jamais regarder Jessica Moreau, avec qui il vivait depuis 2004. Elle s’est constituée partie civile.
« Ça (le meurtre) va libérer Laurelyne et en même temps, sa mère, elle comprendra la chose qu’elle a fait », a-t-il déclaré, ne quittant pas le président des yeux.
« Maintenant elle est heureuse »
« Elle (Laurelyne) me disait "papa, je veux monter au ciel". Elle me disait "Jessica, c’est plus ma mère", elle voulait plus lui parler », raconte-t-il, ajoutant que « sous l’emprise de la dépression, je me renfermais sur moi-même avec elle ».
« On a l’impression que vous attribuez à votre fille vos propres pensées », a tranché l’avocate générale. « Maintenant elle (Laurelyne) est heureuse », a-t-il même lâché, suscitant l’indignation chez certains jurés.
Décrit par un expert à la barre comme une personne « timide voire mélancolique », Jérôme Coppé, « très marqué par le décès de sa mère » lorsqu’il avait 14 ans et par l’alcoolisme de son père qui a suivi, a passé la quasi-totalité de sa détention provisoire en unité hospitalière spécialement aménagée (HPSA), pendant laquelle il a fait plusieurs tentatives de suicide.
Le procès doit se poursuivre jusqu’à mercredi.
https://www.20minutes.fr/justice/2215467-20180206-nord-assure-avoir-tue-propre-fille-venger-ex-compagne
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(drame de la période critique septennale des 35 ans - rythmes courts à voir pour le déclencheur le jour du drame)
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