vendredi 21 novembre 2014

viol et meurtre

Charente-Maritime : Un homme de 22 ans, en garde à vue depuis jeudi matin, a avoué le meurtre et le viol de Catherine Gardère, une marcheuse de 51 ans dont le corps à demi dénudé avait été retrouvé le 3 octobre dans un bois à Echillais (Charente-Maritime), a annoncé vendredi le parquet de La Rochelle.
 Le suspect, qui a invoqué une «pulsion» pour expliquer son crime, devait être mis en examen dans la soirée pour «meurtre suivant ou précédant un autre crime, viol, et écroué», a précisé la procureure de la République, Isabelle Pagenelle, lors d'un point de presse.
 Trahi par ses traces ADN Le jeune homme a été confondu par des tests ADN. Par pure coïncidence, il avait subi un prélèvement au début octobre, quelques jours seulement après le crime, alors qu'il était convoqué à la gendarmerie pour une affaire distincte de violence sur sa concubine, des faits remontant à 2012. Une fois son profil ADN entré dans les fichiers, il a correspondu avec les traces relevées par les enquêteurs sur la scène du crime d'Echillais, ce qui a conduit à son arrestation. Selon l'autopsie, la victime avait succombé à de multiples fractures de la face et à une fracture du crâne, ayant entraîné une hémorragie cérébrale. Des côtes étaient également fracturées.
 Incapable de mesurer la portée de son crime Le jeune homme a avoué assez rapidement lors de sa garde à vue. «Il a tout reconnu, avant même de savoir qu'il avait été confondu par son ADN», a souligné la procureure. Ses déclarations correspondaient d'ailleurs aux constatations des gendarmes. «Il a reconnu avoir suivi, violé et porté des coups de pieds et coups de poing sans utilisation d'autre objet», a déclaré la procureure, sans plus de précision sur le déroulement du crime, mais dans une description suggérant une agression particulièrement violente. Le suspect travaillait comme cavalier d'entraînement dans un centre équestre à Rochefort-sur-Mer, où il demeurait. Il n'était pas inscrit au fichier des infractions sexuelles et se promenait vraisemblablement le jour du crime dans le bois où il a rencontré sa victime. Pour expliquer son geste, le jeune homme «a évoqué une pulsion d'ordre sexuel, mais sans comprendre vraiment qu'il avait commis ce crime» selon la procureure.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/charente-maritime-un-homme-de-22-ans-avoue-le-viol-et-le-meurtre-de-la-marcheuse-21-11-2014-4311271.php

================

Aucun commentaire: