jeudi 15 mai 2014

bébé secoué

Bébé secoué : cinq ans de prison requis contre la nounou
Ambiance lourde au tribunal correctionnel d’Avignon hier matin. Stéphanie Mathieu, une Avignonnaise de 39 ans, nounou agréée à l’époque des faits, s’est retrouvée face aux deux parents d’une petite fille dont elle avait la garde en début d’année 2009. L’enfant, aujourd’hui âgée de 5 ans, a été victime du syndrome du “bébé secoué”.
Cité comme témoin, le Professeur Jean Camboulives, chef de service à l’hôpital de La Timone à Marseille, explique que les lésions constatées sur la victime ont été provoquées « par des secouements répétitifs et extrêmement violents ». La vice-procureur de la République Caroline Armand a requis 5 années de prison dont deux à trois ans pourront être assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve. Elle a sollicité une obligation d’indemniser les victimes et une interdiction d’avoir une activité en lien avec des enfants pendant trois ans. Les faits remontent au 6 février 2009. Ce soir-là, la mère se rend chez l’assistante maternelle pour y récupérer sa fille de quatre mois. Elle la découvre allongée sur le sol. En arrêt cardiaque. Les secours sont prévenus. Les médecins du Samu parviennent à la sauver. Intubée, elle est d’abord conduite aux urgences pédiatriques d’Avignon avant d’être transférée à l’hôpital Nord à Marseille puis à celui de La Timone pour y être opérée. « Jamais, au grand jamais, je n’ai maltraité un enfant » La fillette survit mais devient quasiment aveugle. Elle ne peut se déplacer qu’en fauteuil. « On a vécu dix jours d’enfer à l’hôpital parce qu’on a failli la perdre », témoigne le père de la petite fille. En larmes. Près de lui, la prévenue le regarde. Impassible.
Durant les cinq années qu’a duré l’instruction du dossier, Stéphanie Mathieu n’a eu de cesse de nier le moindre acte de violence. Elle a continué à la barre. « Elle avait du mal à se faire à la maison. Elle criait et elle pleurait beaucoup, confesse la prévenue. Mais jamais, au grand jamais, je n’ai maltraité un enfant. C’est un travail que l’on fait par amour ». Son avocat, Me Serge Billet s’est efforcé d’argumenter en faveur de sa cliente. « Le parquet a parlé de conviction. C’est déjà la preuve du doute. Dans le dossier, il n’y a rien de concret pour dire que c’est elle la responsable. Il n’y a que des suppositions. On veut faire d’elle un coupable par défaut alors que durant l’espace-temps des huit jours qui ont précédé les lésions, l’enfant a aussi été gardé par sa mère et sa grand-mère. » La décision du tribunal mise en délibéré au 2 juillet Une stratégie de défense contre laquelle s’est élevé Me Frédéric Gault. Avec Me Jean-Louis Rivière, ils sont intervenus dans les intérêts des parents. Ils ont réclamé une provision de 50000 euros. « Il n’y a aucun doute sur sa culpabilité. Il suffit de lire le dossier. Tout démontre qu‘elle était dépassée par la charge de travail », plaide le premier. Quand son confrère pointe du doigt le témoignage de deux autres mères de famille qui attestent avoir constaté des hématomes sur leurs enfants après les avoir laissés en garde chez la prévenue. Le tribunal a mis sa décision en délibéré au 2 juillet.
http://www.ledauphine.com/vaucluse/2014/05/15/bebe-secoue-cinq-ans-de-prison-requis-contre-la-nounou-annm

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apparemment la nounou entrait dans sa période critique septennale des 35 ans en 2009 ?
situation de la nounou et du bébé le 6 février 2009 ? 

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