http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/elle-meurt-dans-lincendie-de-sa-maison
Elle meurt dans l'incendie de sa maison
Maubert-Fontaine (Ardennes) Un mystérieux incendie s'est déclaré, hier vers 15 heures, dans la maison du 1 rue Chêtre. Malgré l'intervention rapide des sapeurs-pompiers, Josette Choisy, 69 ans, est décédée. Les circonstances précises de ce drame restent à éclaircir.
LE drame est survenu aux alentours de 15 heures. Josette Choisy, 69 ans, est seule, chez elle. Elle sort peu, surtout depuis qu'elle a été opérée des genoux l'an passé. Et comme tous les jours, sa fille Nicole, avec qui elle vit, est partie travailler à la maison de retraite les Campanules.
Quelques instants auparavant, pourtant, Josette Choisy était en compagnie de sa voisine. Une entrevue qui aurait tourné court après que la visiteuse ait été mordue par le yorkshire de Mme Choisy.
Rentrée chez elle, la main en sang, la voisine sollicite l'intervention des sapeurs-pompiers. C'est au cours de l'évacuation de la blessée, que l'un d'entre eux remarque des fumées à l'intérieur de l'habitation du 1 rue Chêtre. L'équipe de secours sur place essaie alors d'ouvrir les fenêtres mais la température est trop élevée.
Des soldats du feu d'Auvillers-les-Forges, de Liart, de Rocroi, de Renwez et de Revin sont alors dépêchés sur place, en renfort. Devant des passants troublés, ils parviennent rapidement à maîtriser l'incendie. Mais lorsqu'ils sortent le fauteuil roulant encore en train de se consumer, c'est le choc. Il est malheureusement trop tard. Josette Choisy est décédée. Son petit chien aussi.
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« Pourquoi le fauteuil roulant a-t-il pris feu ? »
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En discutant avec quelques Maubériens, ce qui ressortait le plus hier soir, c'était l'incompréhension. Que s'est-il passé ? Certains ont évoqué l'hypothèse d'un mégot mal éteint mais Josette Choisy ne fumait pas. En même temps, une autre question taraudait certains. « Pourquoi le fauteuil roulant a-t-il pris feu ? C'est bizarre », s'interrogeait Jean-Claude. A priori, il n'était pas électrique. De là à dire qu'il s'agit d'un acte criminel… Il est encore trop tôt pour le savoir. Après le départ des pompiers, les gendarmes de la compagnie de Revin, sous le commandement du capitaine Authier, de la brigade de recherches de Revin et de la communauté de brigades de Rocroi, également sur place, ont immédiatement bouclé les lieux. Des techniciens en identification criminelle de Charleville-Mézières ont aussi été mobilisés. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les causes exactes de cet incendie. Hier soir, en tout cas, aucune piste n'était privilégiée par les enquêteurs.
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édit 23/07 : d'après cet article, c'est un peu ce que je craignais... une voisine septennale :
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/meurtre-de-josette-choisy-le-temoin-numero-1-reste-hospitalise
Meurtre de Josette Choisy / Le témoin numéro 1 reste hospitalisé
MAUBERT-FONTAINE (Ardennes) Michèle Druon, témoin numéro 1 du drame qui a coûté la vie à Josette Choisy, est toujours hospitalisée à Charleville-Mézières. En attendant, les gendarmes poursuivent leurs investigations.
BRÛLÉE par endroits jusqu'au deuxième degré, Michèle Druon était toujours en soin à la polyclinique de Charleville, hier. Si son état de santé n'inspire pas de crainte, elle n'a en revanche pas pu être entendue par les gendarmes de la section de recherches de Reims, chargés de faire la lumière sur le meurtre de Josette Choisy, 69 ans. Son audition n'en demeure pas moins capitale pour la suite de l'enquête en raison d'un faisceau d'indices matériels et de témoignages qui placent cette veuve et parente de la défunte au cœur de la tragédie.
Interventions concomitantes
D'abord, Michèle Druon, 49 ans, est la dernière personne à avoir vu sa cousine au second degré vivante ce funeste lundi 18 juillet où le corps de la malheureuse a été découvert partiellement calciné dans sa maison de Maubert-Fontaine. Les premiers éléments de l'enquête révèlent alors que Josette Choisy n'a pas été victime d'un banal feu de maison. Le départ de l'incendie se situe en effet sur le fauteuil où elle était assise. Morte brûlée vive, la malheureuse a donc rendu son dernier souffle après avoir été transformée en torche vivante par des mains criminelles. Et, hypothèse plus que probable, au moyen d'un produit propre à accélérer la combustion.
La question est maintenant de déterminer qui a pu commettre un crime aussi sordide dans ce paisible village, en moins de deux heures et en plein après-midi. ..........................
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