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Procès à Aix du père de famille, violeur en série
Jugé aux assises d'Aix pour avoir agressé des jeunes filles pendant dix ans
Les élèves du collège Jean-Moulin, à Marseille, passaient sous l'autoroute A7 pour rejoindre l'arrêt de bus. C'est là que six des neuf victimes ont été agressées.
Jean-Jacques Prevost est un Monsieur tout le monde. Un employé lambda, un magasinier cariste intérimaire sans histoires. La seule chose qui passionne ce père de famille tranquille, c'est la pêche à la ligne. Une vie banale donc, presque terne, pourtant ponctuée d'explosions. Du 29 janvier 1999 au 31 mars 2009, cet homme de 49 ans a commis sept viols, une tentative et une agression sexuelle.
Autant de crimes avoués dont Jean-Jacques Prevost répond durant toute la semaine devant la cour d'assises des Bouches-du-Rhône, face à neuf jeunes femmes, âgées de 11 à 23 ans lorsqu'elles avaient été agressées. Ces viols portent la même signature.
Le lieu d'abord : à proximité d'un établissement scolaire. Six agressions ont été commises à Marseille, près du collège Jean-Moulin, dans les quartiers Nord. Là, pour rejoindre l'arrêt de bus, les élèves doivent suivre un chemin isolé puis emprunter un tunnel sous l'autoroute, idéal pour un guet-apens. Deux viols ont été perpétrés non loin du lycée Emile-Zola, à Aix-en-Provence, dans les fourrés au bord d'une piste cyclable. Et un autre, enfin, à quelques encablures du lycée Nord à Marseille sur un raccourci passant dans la colline.
Toutes les victimes évoquent un agresseur "calme et posé". Mais toujours armé, au début d'un couteau plus tard d'une arme de poing. "Si tu cries, je te tue", ont-elles toutes entendu, ou quelque chose de cet acabit. Son mode opératoire était très ritualisé. Les mains des victimes étaient liées dans le dos avec une ficelle, leurs chaussures étaient retirées avant l'agression et éloignées pour permettre à Jean-Jacques Prevost de prendre de l'avance dans sa fuite. Il contraignait aussi ses victimes à compter jusqu'à 100, comme dans un jeu de cache-cache.
En rapprochant l'ADN extrait des traces de sperme retrouvées sur les victimes ou à proximité du lieu des faits, les enquêteurs ont été rapidement convaincus d'avoir affaire à un violeur en série. Dont il ne disposait que d'un portrait-robot et d'une empreinte génétique.
Au printemps 2009, alors qu'une inquiétude taraude la communauté scolaire dans le 15e arrondissement, des caméras à déclenchement automatique par détection de mouvement sont installées là où ont eu lieu le plus grand nombre d'agressions. Le 5 juin, un individu est filmé. Il ressemble au portrait-robot. C'est ainsi que Jean-Jacques Prévost est démasqué et confondu par son ADN retrouvé sur sept victimes.
En garde à vue, Jean-Jacques Prévost va expliquer qu'à l'âge de 20 ans, il se cachait pour regarder passer les femmes, pour atteindre un état d'excitation sexuelle. Ce voyeurisme a évolué vers l'agression. "C'est ma pulsion qui commandait. Je faisais l'acte et ça s'arrêtait là". Et d'évoquer "une envie incontrôlable : quand j'ai cette pulsion, je suis obligé de passer à l'acte. C'est une envie, c'est incontrôlable quand j'ai vraiment l'angoisse".
Ses avocats, Nicole et Yann Pollak vont expliquer aux jurés le travail psychothérapeutique entrepris en détention. "Il regrette et entend se soigner jusqu'à guérir", assure Nicole Pollak. Une évolution dont doute Me Christophe Pinel qui défend deux des neufs victimes "peu sensibles à ces arguments" : "Ça a duré tellement de temps. En dix ans, il n'a pas changé. La réflexion, le repérage, la préméditation... voilà la vérité objective des faits. C'est un véritable prédateur". L'accusé encourt vingt ans de réclusion criminelle.
Source : La Provence
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les pulsions ont souvent bon dos... de toute façon si l'on s'intéresse aux pulsions il faut comparer les dates des agressions avec la situation cyclique de l'intéressé. les deux dates dans l'article (29 janvier 1999 et 31 mars 2009) ont effectivement un lien cyclique entre elles : deux jours pulsions... reste à vérifier les autres, pour voir s'il y a correspondance...
mais ce ne sont que des pulsions qui "proposent" et c'est l'homme qui dispose. aucune excuse.
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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