Meurtres, viols, agressions : pourquoi certains suspects sont-ils «internés en psychiatrie» ? Mis en cause dans des affaires criminelles, ou d'une moindre gravité, des individus sont parfois placés en hôpital psychiatrique. Un choix qui suscite souvent l'incrédulité, quand ce n'est la colère, du grand public.
...À Nice, le 24 avril 2022, un homme de 31 ans suspecté d'avoir blessé au couteau un prêtre et une religieuse est placé en hôpital psychiatrique à l'issue de sa garde à vue. Deux mois plus tôt, à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), une jeune femme de 22 ans est violée au petit matin en pleine rue après avoir été suivie dans le RER A. Là aussi, l'auteur présumé est envoyé en hôpital psychiatrique après sa garde à vue. Autre exemple en février dernier à Arpajon (Essonne) : un homme de 26 ans est hospitalisé d'office après avoir poignardé un individu en plein cœur.https://www.lefigaro.fr/faits-divers/meurtres-viols-agressions-pourquoi-certains-suspects-sont-ils-internes-en-psychiatrie-20220502
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pourquoi ? parce que les meurtres, viols et agressions ont un lien étroit avec les jours et épisodes critiques, pulsations des rythmes psychiques de l'humain...
meurtres, viols et agressions ont en effet tendance à avoir lieu lorsque l'auteur passe et se trouve dans certains épisodes parfois perturbateurs du psychisme car ils sont des épisodes de pulsion et de désinhibition : ces "éléments moteurs" d'une action peuvent être d'intensité et d'effet variable de sorte que dans certains cas les personnes sont jugées au discernement altéré voire aboli...
ces éléments moteurs sont des pulsations du vivant et nous arrivent à tous tout au long de la vie avec une régularité horlogère mais avec des effets et une intensité variables selon notre personnalité et notre état... et ce n'est d'ailleurs que de façon exceptionnelle - heureusement - qu'ils vont pouvoir donner lieu à des dérapages et comportements dramatiques. la plupart du temps nous gérons sans trop de problèmes ces jours et épisodes critiques.
le plus étonnant dans tout cela c'est que la psychiatrie ne connaît pas ces rythmes psychiques de l'humain ce qui fait que selon la gravité des faits et les comportements, tantôt un suspect est interné, et un autre non...
exemple - le seul des trois cités dans l'article dont j'ai trouvé une donnée pour voir la situation - car il faut une date de naissance, les rythmes démarrant à ce moment là puis sont comptés en jours :
Kévin R. se trouve dans un épisode triple critique particulièrement fort le 24 avril 2022, avec l'épisode P17/P19 (équivalent du jour critique émotionnel) et le jour critique émotionnel E1 (c'est le plus fort des quatre de ce rythme) ainsi que le jour critique intellectuel i9 (que j'appelle le "jour des tueurs" à force de le retrouver...)
24 avril 2022 (11/01/1991)
Je 21
Ve 22 P(17) E(1)
Sa 23 P(18)
Di 24 P(19) I(9)
Lu 25
l'intérêt de connaître le mécanisme est divers : il permet souvent d'expliquer au moins en partie un comportement ou un état passé ou présent, mais du fait de la réapparition à régularité horlogère des jours et épisodes critiques il permet de prévoir à l'avance un éventuel risque...
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