Déjà cinq féminicides dans le Grand Est : inexorable décompte macabre ?
Déjà 78 femmes tuées par leur conjoint depuis le début de l’année en France, dont au moins cinq dans le Grand Est. Après une année 2020 marquée par un relatif recul du phénomène, celui-ci repart à la hausse, malgré le volontarisme affiché du gouvernement, deux ans après le Grenelle des violences conjugales.
En Grand Est, 2020 s’était achevée à L’Hôpital en Moselle sur une marche blanche à la mémoire de Stéphanie Massonot dont le cadavre avait été retrouvé dans un bois en Sarre trois mois plus tôt.
L’année suivante a débuté par un rassemblement à Strasbourg en hommage à Yasemin Cetindag, morte quant à elle, sous les coups de son ex-compagnon le 23 décembre précédent.(...)
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les "clés" des féminicides - et des différends conjugaux qui finissent parfois par y mener - sont dans les rythmes psychiques des personnes : pour qu'il y ait un "comportement extraordinaire" il faut toujours un, voire plusieurs éléments moteurs et dans les cas cités les auteurs sont dans leurs périodes critique septennales respectives des 56 et 42 ans. (les rythmes semestriels et courts restent à voir) et en y regardant de plus près, l'on retrouvera généralement des éléments critiques analogues dans les autres cas.
les tensions naissent lorsqu'arrive un épisode ou une période critique et elles peuvent alors aller crescendo, débouchant sur une totale mésentente, une séparation, et parfois, un drame : ceux-ci doivent pouvoir être évités si les signaux d'alerte en amont sont pris à temps.
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