les actes "extraordinaires" que sont généralement les
actes graves, nécessitent deux types ou plutôt étapes "d'énergies" afin qu'ils puissent avoir lieu :
- l'une qui fonctionne durant une période de "mise en place" et d'élaboration (le
sujet travaille pendant un moment à réfléchir à l'action qui lui vient à
l'esprit et qu'il aura alors envie d'accomplir à un moment donné)
- ensuite le ou les éléments déclencheurs, qui vont être à
l'origine, à un moment donné, du déclenchement de l'action...
les deux types d'éléments en cause sont des éléments de
notre psychisme survenant à intervalles réguliers et qui ont la propriété de
"pousser à l'action", de donner des idées et envie de commettre un acte, une action... et
ensuite qui vont nous décider de passer à l'acte, en quelque sorte décider que
c'est le jour "j"...
les éléments en cause sont fréquemment les mêmes qui
gagnent en intensité, leur effet est une sorte de crescendo soit parce qu'ils
reviennent à un rythme régulier, soit parce qu'ils surviennent ensemble ou
successivement et cumulent alors leurs effets, produisant sur la fin un effet de désinhibition, dernier "signal" ôtant d'éventuels freins et hésitations pour un passage à l'acte :
- cycles psychiques longs qui donnent des idées et des envies et préparent à l'acte
(périodes critiques septennales, moins fréquemment années critiques
intellectuelles et années critiques physiques)
- rythmes psychiques moyens (épisode autour de l'anniversaire et à
l'opposé à six mois de là)
- rythmes psychiques courts (jours critiques physiques, jours
critiques émotionnels et jours critiques intellectuels)
(ce schéma se retrouve par exemple dans le drame objet de mon post précédent, mais il est généralement aussi celui par exemple d'une personne qui finit par se suicider, celui aussi d'un féminicide ou d'un drame familial ou autre...)
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