lundi 11 novembre 2019

drame

Gabin avait 22 mois. Malgré un massage cardiaque de près de 40 minutes, les urgentistes du Smur de la Creuse ne parviennent pas à le ramener à la vie, ce 7 juin 2013. Quelques heures après sa mort, un médecin a la difficile tâche d'examiner le bambin et de déterminer les causes de la mort. Il relève la « maigreur extrême de l'enfant en apparence très dénutri et dont on peut voir et compter les côtes ». A 22 mois, Gabin ne pèse que 5,8 kg. Le légiste note aussi « des traces de saleté extrême aux mains, des stigmates de saleté manifeste au pubis et aux racines des membres inférieurs ». Selon lui, Gabin a souffert, durant ses dernières heures, d'une « déshydratation extrême ». (...)A partir de ce mardi et jusqu'à vendredi, ses parents, Edouard R. et Céline V., 40 et 34 ans, sont jugés devant la cour d'assises de la Creuse pour « privation de soins ou d'aliments suivie de mort ». Le médecin de la famille, un temps renvoyé devant les assises, sera finalement jugé en 2020 devant le tribunal correctionnel pour « non-assistance à personne en péril ». ...On est face à des parents qui ont simplement abandonné leur enfant. » (...) Des éléments qui ne semblent jamais avoir réellement alerté le docteur V., le médecin traitant de Gabin. A sept reprises entre le 25 janvier 2012 et le 25 avril 2013, il a ausculté Gabin, sans jamais percevoir « le moindre danger » ni « de signe objectif de mauvais traitement ».  Initialement renvoyé devant la cour d'assises, le praticien de 61 ans sera finalement jugé en 2020 devant le tribunal correctionnel. Il sera toutefois entendu par la cour d'assises cette semaine.(...)
http://www.leparisien.fr/faits-divers/gabin-22-mois-mort-d-indifference-ses-parents-aux-assises-11-11-2019-8190933.php
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les procès d'assises sont souvent des procès de "septennaux" car les drames ont tendance à arriver en périodes critiques et en partie à cause d'elles : ici apparemment un drame des périodes critiques septennales collectives : on peut être dépressif, déconnecté de la réalité, en période critique et du fait d'une désinhibition, en quelque sorte "se rendre compte de rien" ou simplement ne pas réagir... le père et la mère en période critique septennale des 35 et 28 ans, et le médecin en période critique septennale des 56 ans...

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