vendredi 16 novembre 2018

vide scientifique

La mère de Serena, l'enfant «du coffre», condamnée à deux ans de prison ferme - Maria-Rosa Da Cruz avait dissimulé aux yeux de tous sa fille Serena pendant deux ans. Elle avait été découverte dans un coffre de voiture en 2013. Au terme du procès, on ne sait pas les raisons qui l'ont poussée à agir de la sorte.(...)
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/11/16/01016-20181116ARTFIG00179-proces-serena-huit-ans-de-prison-requis-contre-la-mere.php
=================
Bébé du "coffre" : la mère de Séréna, un cas exceptionnel pour les psychiatres Rosa Maria Da Cruz, reste un mystère. "Déni absolu de grossesse", "dénégation d'enfant" ou "incapacité parentale" ? (...)Décrite par les experts, la personnalité de Rosa Maria da Cruz, la mère de Séréna découverte en 2013 dans un coffre de voiture, n'a guère éclairé la Cour sur le "pourquoi" d'une affaire de dissimulation hors normes. (...)Ce déni de grossesse, a-t-il poursuivi, a été suivi d'un "déni d'enfant". (...)Un cas exceptionnel Michel-Henri Delcroix, président de l'Association française pour la reconnaissance du déni de grossesse (AFRDG), évoquera à la barre le "déni total de grossesse", qui n'est levé qu'à l'accouchement, par un tiers, par l'environnement. Et pointera dans le cas présent, un "déni absolu" jusqu'à l'accouchement, seule. Un cas exceptionnel, selon lui, car non suivi de geste agressif, de néonaticide".(...)  Une présence de tiers aurait tout changé à la naissance de Séréna Car est revenu, à maintes reprises au procès, le premier déni de grossesse de Rosa. L'"accouchement catastrophe" de son deuxième enfant, en 2004 au Portugal au terme d'un déni total, déjà, mais cette fois-là la famille sauva la mise. Une présence de tiers qui aurait tout changé à la naissance de Séréna, comme aurait sans doute tout changé un suivi adéquat depuis ce premier déni, à fortiori depuis la naissance du 3e enfant en 2009, déni "partiel" réalisé au bout de 5-6 mois. (...)Un "vide scientifique" que soulève la défense. Mais qui touche 1 600 à 2 000 femmes par an, selon des chiffres, tirés d'un débat parlementaire, évoqués au procès. "Enjeu de santé publique, pas fait divers" Environ 1 000, selon le Dr Delcroix, venu plaider pour une meilleure prise en compte médico-judiciaire du déni, "problème de santé publique, pas un fait divers". (...)
https://www.midilibre.fr/2018/11/16/coffre-du-bebe-la-mere-de-serena-un-cas-exceptionnel-pour-les-psychiatres,4863846.php
==================
un vide scientifique qui pourra être comblé le jour où l'on s'intéressera aux rythmes et cycles psychiques humains... 
ici trois dénis successifs : 2004, 2009 et 2011 pour une mère née apparemment en 1968 soit dénis en périodes critiques septennales des 35 ans (âge de 36 ans), et deux fois pour la période critique septennale suivante des 42 ans... (âges de 41 et 43 ans).
reste ensuite à voir la situation de la mère le jour de l'accouchement (situation qui peut considérablement accentuer et ancrer un déni) ainsi que le jour où la mère a décidé de rompre la situation en amenant l'enfant dans le coffre de sa voiture chez le garagiste : possiblement situations analogues du psychisme, mais épisodes critiques semestriels et rythmes courts chaque fois à vérifier avec la date de naissance de la mère. (y compris d'ailleurs pour les jours de naissance des autres enfants ce qui devrait permettre une intéressante comparaison) 
et enfin, un déni peut probablement aussi être fonction d'un environnement perçu à tort ou à raison comme défavorable...

Aucun commentaire: