mercredi 7 mars 2018

frappée

Enseignante frappée à Mably : la mère de famille derrière les barreaux Le 23 mars 2017, une enseignante de Mably était agressée à la sortie de l’école des Tuileries par une mère, pensant à tort que sa fille avait été victime de violences. S’enfermant dans ses dénégations, elle a été condamnée à douze mois de prison ferme et incarcérée à l’issue de l’audience. À la suite de l’agression de la directrice de l’école des Tuileries à Mably, l’auteure de 28 ans, Elizabeta Elmaz, a été condamnée à dix-huit mois de prison, dont douze ferme. Et le tribunal a décerné un mandat de dépôt. Cette mère de cinq enfants est repartie menottée entre deux policiers et conduite à la maison d’arrêt de La Talaudière devant son mari, médusé. Tout cela sous le regard d’une trentaine d’enseignants rassemblés à l’extérieur du tribunal pour soutenir leur collègue. L’agression remonte au 23 mars. La veille, le père récupère, à 11 h 45, sa fille de 5 ans. Elle présente une petite blessure au visage. Il s’en prend aussitôt à la directrice et l’accuse d’avoir frappé l’enfant. L’enseignante conteste et explique que la fille s’est cognée en allant au coin après avoir été punie. La version ne convainc pas le père, pas plus que la mère qui agresse l’enseignante le lendemain, à la sortie des cours. Elle la saisit par l’écharpe, lui tire les cheveux, porte plusieurs gifles jusqu’à ce qu’un père s’interpose. « Elle n’arrêtait pas de donner des coups, je n’ai pas pu me défendre, seulement me protéger le visage », indique l’enseignante à l’audience. L’enseignante très marquée La scène s’est déroulée sous le regard des élèves, des familles, des autres enseignants… Un moment douloureux et traumatisant. Mais tous ces témoins ont permis d’accréditer cette description des faits contestée par la mère. Laquelle a déposé plainte contre l’enseignante en l’accusant de l’avoir frappée. Version maintenue mardi à la barre, ce qui a fait sortir de ses gonds le président Fabien Sartre-Andrade Dos Santos : « Votre fille a dit devant le médecin qu’elle a menti,(...)
http://www.leprogres.fr/loire-42-edition-roanne-roannais/2018/03/07/enseignante-frappee-a-mably-l-auteure-incarceree
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(période critique septennale des 28 ans - 23 mars est sauf erreur un lendemain de P19 - donc P19 la veille - fin d'un épisode triple critique fort) les réactions peuvent être disproportionnées en période et jours critiques. (on est "débridé")
autre exemple récent en situation analogue (période septennale et P18) : http://rythmescycleshumains.blogspot.fr/2018/03/chat.html
la situation de la petite le jour du mensonge, serait à voir par curiosité... car il va falloir probablement lui expliquer que sa maman est en prison parce qu'au départ, elle a menti... ? durdur...
(elle s’était apparemment cognée en se rendant au piquet après avoir été punie)

édit :
« La peine est lourde, aberrante, mais je ne vois pas comment la justice aurait pu être sereine », a déclaré à l'Agence France-Presse l'avocat de l'accusée maître Hugues Roumeau. Il a notamment pointé la mobilisation de quelques dizaines d'enseignants devant le palais pour soutenir leur collègue, et l'absence d'un traducteur pour sa cliente, appartenant à la communauté rom, dont les propos ont été traduits par son mari. La partie civile a aussi exprimé son incompréhension et l'enseignante est « choquée de la condamnation. Elle ne s'attendait pas à cela, elle voulait que son préjudice soit reconnu, pas qu'une mère de famille soit envoyée en prison », a réagi maître Julie Urcissin, collaboratrice de maître Jean-Louis Robert, interrogée par l'Agence France-Presse.
http://www.lepoint.fr/societe/loire-un-an-de-prison-ferme-pour-avoir-gifle-la-maitresse-de-sa-fille-07-03-2018-2200458_23.php

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