« On l'a aidé à se suicider » : un homme dénonce les soins psychiatriques au N.-B.Un Néo-Brunswickois dénonce les soins offerts en santé mentale dans la province et accuse le système de santé d'être en partie responsable du suicide de son frère.
Dans une lettre adressée au Bureau de l’Ombudsman du Nouveau-Brunswick, Réjean Hébert raconte les événements qui ont mené
à la mort de son frère Michel,
survenue le 30 novembre.
Il reproche aux professionnels de la santé et à l’unité de soins psychiatriques de l'Hôpital régional Chaleur de Bathurst, d’avoir failli à leur devoir en ne sachant pas protéger son frère, alors qu’il avait des pensées suicidaires.
« Le système de santé l’a aidé à mettre fin à ses souffrances intérieures. On l’a aidé à se suicider! Au-delà de la drogue prescrite sans limites par les psychiatres, il ne semble rien avoir d’autre », écrit Réjean Hébert dans sa lettre.
Deux tentatives de suicide le même jour
Michel Hébert souffrait de dépression, selon son frère. Le 15 novembre, il a tenté une première fois de mettre fin à ses jours.
La GRC est intervenue chez lui et on l’a transporté à l’hôpital l'hôpital l'Enfant-Jésus à Caraquet. Il était dans le coma.
« Quelques heures après son admission, on lui donne son congé. Croyez-le ou non, c’est bien le cas après une tentative sérieuse de suicide », explique Réjean Hébert.
Le frère en deuil raconte qu’à peine sorti de l’hôpital, Michel Hébert
s’est enfui dans un boisé avec son camion et a fait une deuxième tentative de suicide.
C’est un appel de sa fille qui a permis à la GRC de retrouver l’homme, à l’aide d’un GPS, et de lui sauver la vie pour une deuxième fois en quelques heures.
« On se dit qu’il est entre de bonnes mains »
Le lendemain, le 16 novembre, Michel Hébert est admis à l’unité de soins psychiatrique à Bathurst. Réjean Hébert affirme alors être soulagé puisqu'il croit son frère entre bonnes mains.
Un médecin permet à Michel Hébert de sortir en ville pendant une demi-heure chaque jour. Après une dizaine de jours, il obtient l’autorisation de sortir pendant une fin de semaine.
À son retour à l’hôpital, ses valises ne sont pas fouillées, selon son frère. « Les responsables de cette unité ont manqué à leur tâche », dit Réjean Hébert.
Trois jours après son retour à l’hôpital, Michel fait une
troisième tentative de suicide lors d'une de ses sorties. Celle-ci sera fatale.(...)
http://www.sympatico.ca/actualites/nouvelles/grands-titres/on-l-a-aide-a-se-suicider-un-homme-denonce-les-soins-psychiatriques-au-n-b-1.2251189
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(Né le 10 novembre 1964)
le rôle joué par le jour critique émotionnel - fréquemment jour de suicide (1)
- apparaît ici aussi lorsque l'on regarde les situations lors des tentatives et du suicide :
(nous sommes aussi à proximité de l'anniversaire) (cycles longs neutres sauf année P7 et éventuels liens à voir avec la période critique septennale des 49 ans passée)
15 et 30 novembre 2016 (10/11/1964)
Me 30
(1) les suicides (et tentatives) ont tendance à intervenir notre "jour critique émotionnel" c'est à dire le jour de la semaine où nous sommes nés ou le jour à côté de ce jour. (ici né mardi = tentatives de suicide mardi et suicide mercredi)
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