mardi 11 octobre 2016

bébé secoué

Bébé secoué à Sarralbe : des certitudes et un mystère « Je ne peux pas vous inventer une histoire », affirme celle qui doit répondre avec son conjoint, et père du petit, de violences sur un mineur de moins de 15 ans. En l’occurrence un nourrisson de six mois soigné en juin 2011, et pour qui le pronostic vital était engagé. Au moment des faits, les parents, voyant que leur enfant respirait mal et vomissait, ont appelé les secours. Aucune trace de violence n’est alors relevée par les sapeurs-pompiers. Le bébé est hospitalisé à Sarreguemines avant d’être transféré au CHU de Nancy. Les lésions internes sont graves, et les spécialistes déclarent alors que l’état du bébé correspond au syndrome de l’enfant secoué, et ne peut être la conséquence d’un accident. « D’où peut provenir ce geste d’une grande violence, qu’est-ce qui arrive au bébé ? » demande le président du tribunal. « On ne peut pas répondre à cette question, même nous, on ne sait pas », répond la mère. « On aimerait bien savoir », ajoute le père. (...)Pour le substitut du procureur de la République, il y a eu ce soir-là « un moment de fragilité qui a mené à des violences avérées », confirmées par trois expertises médicales. « Je me dis que j’aurais pu le protéger, mais de quoi ? On n’a rien vu venir », ajoute la maman, précisant que l’enfant est revenu au foyer et se porte bien. Relaxe demandée Le conseil général de la Moselle, via son service de protection de l’enfance, s’est porté partie civile dans cette affaire. Aux dires de leur conseil : « Dès le départ, nous n’avions aucun doute. Les hématomes étaient caractéristiques du syndrome du bébé secoué. Les rapports d’instruction ont confirmé ce diagnostic, avec aucune autre cause qu’un secouement d’une grande violence. Les experts ne peuvent pas être plus clairs. Aucun des parents ne le dit, mais l’un d’entre eux ou les deux ont eu un geste violent, il suffit d’un seul geste, et il a eu lieu. » Pour le procureur, « force est de constater qu’en droit, soit monsieur, soit madame a commis des violences, mais on ne sait pas si c’est lui ou elle. Et l’enfant va se poser des questions toute sa vie ». Le représentant du ministère public demande la relaxe. L’affaire est mise en délibéré. Réponse le 24 octobre.
http://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-sarreguemines-bitche/2016/10/10/bebe-secoue-a-sarralbe-des-certitudes-et-un-mystere
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(trois situations à voir)

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