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Meurtre au passage à niveau : les aveux confus d’un auto-stoppeur de 19 ans Le suspect interpellé par les gendarmes après la mort de Jean-Claude Casenave est passé aux aveux. Ce jeune Lyonnais explique son geste par la panique. Le suspect interpellé par les gendarmes, samedi matin, près de Crottet, a donné sa version de la mort deux heures plus tôt de Jean-Claude Casenave. Une version singulièrement confuse, que les enquêteurs et les magistrats souhaitent mettre maintenant à l’épreuve d’une expertise psychiatrique. Même si le jeune homme, un habitant de Meyzieu, dans le Rhône, a refusé formellement ce week-end de rencontrer un psychiatre. À l’issue de sa garde à vue, cet individu, décrit comme fragile psychologiquement, a été mis en examen pour « tentative de vol avec violence ayant entraîné la mort », puis incarcéré. Lui, en tout cas, a démenti des motifs crapuleux, en expliquant son geste par la panique… Hébergé par sa grand-mère depuis quelques jours, le jeune homme de 19 ans lui aurait « emprunté » sa voiture dans la nuit de vendredi à samedi sans la prévenir, explique François Blanc, le procureur adjoint du tribunal de Bourg-en-Bresse. Mais du côté de Pont-de-Vaux, le véhicule tombe en panne et son conducteur repart, cette fois-ci à pied, en direction de Lyon. C’est sans doute dans le secteur de Bâgé-la-Ville que la route de Jean-Claude Casenave va croiser, samedi, vers 7 heures, celle du Lyonnais en train de faire du stop. Après, les explications deviennent de plus en plus embrouillées, tandis que la Mercedes de Jean-Claude Casenave approche de la gare de Pont-de-Veyle, où son passager a demandé à être déposé. Ne voyant pas la gare (qui est en retrait de la départementale), celui-ci aurait cherché à sortir du véhicule, mais il aurait paniqué en découvrant que sa portière était verrouillée. D’où un début de bagarre, la Mercedes qui traverse la chaussée et les quatre coups de couteau portés au thorax du malheureux conducteur, tout près du cœur. Cela au moment où survenait justement un véhicule des pompiers de retour d’une intervention. Ceux-ci découvrent la scène tandis que l’agresseur cherche à s’enfuir en longeant la voie ferrée, en direction de Mâcon. Là où les gendarmes mettront la main sur lui, vers 9 heures du matin. Quant à Jean-Claude Casenave, il décède quelques instants plus tard dans les bras des pompiers.
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