Vingt et un an après l’assassinat du jeune Belfortain, son meilleur copain de l’époque, Christophe Blind a « soulagé sa conscience » et reconnu être l’assassin.
Incroyable épilogue. Après des années de procédure, une ordonnance de non-lieu rendue en 2002 à Belfort, une réouverture du dossier en 2013 par le parquet de Montbéliard (ndlr : où siège le pôle de l’instruction compétent également pour la cité du Lion), l’assassinat de Stéphane Dieterich, tué en 1994 à l’âge de 24 ans, est résolu.
Le meilleur ami de la victime de l’époque, Christophe Blind, 46 ans, conseiller en patrimoine, qui habite aujourd’hui dans le Var, est passé aux aveux. « J’ai soulagé ma conscience. Les enquêteurs ont su me mettre en confiance », a précisé, en larmes, ce soir, l’assassin présumé, lors de sa présentation au juge des libertés et de la détention (JLD) de Montbéliard.
Une émission de télé a aidé les enquêteurs
La veille, les proches de la victime avaient reçu l’appel auquel ils ne croyaient plus. Vingt et un an après cette terrible matinée du 5 juillet 1994 où le corps de Stéphane Dieterich avait été découvert, à 7 h 20, lardé de onze coups de couteau, entre Cravanche et Châlonvillars. « La police judiciaire de Besançon a fait un travail exceptionnel, superbe », insiste le procureur de Montbéliard, Carine Greff.
Dans les jours qui avaient suivi la macabre découverte, son meilleur ami avait été entendu comme d’autres témoins. « Nous savons qu’il a accompagné Stéphane Dieterich à la fête foraine de Belfort, vers 22 h 15, le lundi 4 juillet. Ensuite, il l’a laissé », confiait un commandant de police, à l’époque.
Malgré une longue instruction, des rebondissements, des appels à témoins, une mobilisation incroyable des proches du Belfortain, une ordonnance de non-lieu avait été rendue il y a treize ans. Mais les parents, les amis de ce jeune étudiant, qui se préparait à une carrière dans le commerce international, continuaient à espérer, voulaient la vérité.
Une émission de télé, consacrée à « L’Affaire Dieterich » a relancé les investigations. Nous sommes en 2013. En regardant le documentaire, deux anciens Doubiens sont sidérés. Ils découvrent le visage du dénommé Christophe Blind. En 1994, quand ils étaient lycéens, c’était un de leurs surveillants. Et si le « pion » les avait tant marqués, c’est parce que celui-ci leur avait fait une bien étrange proposition. Le surveillant leur avait proposé de l’argent pour tuer un homme. « En le voyant, à la télé, ils ont compris que c’était sûrement l’auteur du crime et ils ont contacté les policiers », informe le procureur Greff. Le dossier est rouvert. Pendant deux ans, la police judiciaire de Besançon reprend toutes les analyses de police scientifique et technique, toutes les dépositions des témoins, toutes les constatations. Ils ne retrouveront jamais l’ADN du suspect sur le corps ou les vêtements de la victime. Mais les déclarations des deux anciens lycéens sont prises avec beaucoup de sérieux. Ces nouveaux éléments conduisent finalement les hommes de la PJ à convoquer, mardi, le conseiller en patrimoine. Au début de sa garde à vue, le suspect nie toute implication. Mais il va être confronté aux anciens lycéens. Les enquêteurs comprennent aussi très vite que le quadragénaire a besoin de parler, de se délivrer d’un terrible secret. « J’espère que la famille de Stéphane pourra se reconstruire », a souligné le Varois après des aveux circonstanciés. Il a été mis en examen pour assassinat et incarcéré ce mardi soir. « Plus de 20 ont passé, ce n’est plus le même homme mais il se sent libéré », souffle l’avocate de la défense, Nelly Rouzet. Quant au mobile, le procureur de la république reste vague : « Un motif passionnel », souligne, laconique, Carine Greff. Selon d’autres sources, la victime aurait fait des avances à son meilleur ami, devenant de plus en plus insistant. Christophe ne les aurait plus supportées et n’aurait trouvé que « cette solution » pour y mettre fin. La famille de Stéphane Dieterich ne se contentera sûrement pas de ces explications.
Aude LAMBERT
http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2015/12/16/un-ami-de-stephane-dieterich-passe-aux-aveux
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sous réserve d'exactitude des données trouvées, diverses choses intéressantes, ici : le drame a eu lieu en jour critique intellectuel i9 (celui que j'appelle le "jour des tueurs" en raison de la forte désinhibition se produisant ce jour-là) et à l'entrée dans le jour critique émotionnel E15 autre jour sensible le plus fréquemment présent en cas de drame. nous sommes aussi à 5 mois de l'anniversaire.
(le jour critique émotionnel, jour sensible, est pour cela fréquemment aussi le "jour des aveux" et cela semble être le cas si les aveux ont eu lieu mardi 15 décembre (jour critique émotionnel E8)
coïncidence ayant probablement aussi joué un rôle : la victime entre elle aussi, et au même moment le soir du drame... dans son jour critique émotionnel E8... il y a donc une compatibilité des jours critiques émotionnels (toujours ensemble le même jour) qui peut donner lieu à problèmes...
(né 4/02/1969)
Juillet 1994 (+ 5 mois)
Ve 1
Sa 2
Di 3 P(12)
Lu 4 I(9)
Ma 5 E(15)
Me 6
Je 7
Ve 8
Stéphane Dieterich (20/04/1970)
Juillet 1994
Ve 1
Sa 2
Di 3 I(26)
Lu 4 P(1)
Ma 5 E(8)
Me 6
Je 7
Ve 8
Sa 9
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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