Quel a été le déclencheur de sa folie? Elle a eu des moments de crise certainement liés à sa pauvreté, à sa solitude, à sa fragilité et à sa non-reconnaissance. Rodin a été le vecteur de son attachement et plus tard de son sentiment d'abandon et de sa paranoïa. Quand elle a reçu une commande de l'État pour L'Implorante , Rodin, dès qu'il l'a su, l'a fait annuler. Elle a été foudroyée par cette injustice. Elle avait conscience de son génie et savait très bien ce qu'elle avait apporté à l'œuvre de Rodin. (.....)
http://www.lefigaro.fr/cinema/2013/03/12/03002-20130312ARTFIG00254-juliette-binoche-camille-claudel-a-vecu-un-enfer.php
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Wikipédia dit :
Camille Claudel, née à Fère-en-Tardenois (Aisne) le 8 décembre 1864 - morte à Montdevergues (Vaucluse) le 19 octobre 1943, est une sculptrice française, sœur du poète et écrivain Paul Claudel. Elle a entretenu une relation passionnelle et tumultueuse avec le sculpteur Auguste Rodin, de vingt-quatre ans son aîné. Cet amour impossible, ainsi que son internement psychiatrique en 1913, la murant dans le silence le plus total, lui ont donné une aura égalant son génie.
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Controverses autour de l'internement psychiatrique
Dès les mois qui suivent son internement, celui-ci est condamné par les admirateurs de Camille Claudel, qui y voient un « crime clérical ». Ainsi, le journal l'Avenir de l'Aisne publie le 19 septembre 1913 une tribune s'indignant de ce qu'« en plein travail, en pleine possession de son beau talent et de toutes ses facultés intellectuelles, des hommes [soient] venus chez elle, l'ont jetée brutalement dans une voiture malgré ses protestations indignées, et, depuis ce jour, cette grande artiste est enfermée dans une maison de fous ». Une campagne de presse est alors lancée contre la « séquestration légale », accusant en particulier la famille de Camille Claudel de vouloir se débarrasser d'elle et demandant l'abrogation de la loi du 30 juin 1838 sur les aliénés. Bouleversé, Rodin tentera de faire en sorte d'améliorer le sort de Camille, sans grand succès ; il décède en novembre 1917.
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un petit calcul suffit pour constater que Camille Claudel a été internée à l'âge de 49 ans, donc en pleine période critique septennale. cela répond au moins partiellement sinon plus à la question de savoir quel est le déclencheur de sa "folie"...
"folie" qui pourrait n'avoir été simplement qu'un "mauvais passage momentané" en raison de sa situation en période critique septennale... car ce n'était pas la première fois, Camille Claudel semblant particulièrement sensible à son cycle psychique et émotionnel :
"Illness
After 1905 Claudel appeared to be mentally ill. She destroyed many of her statues, disappeared for long periods of time, and exhibited signs of paranoia and was diagnosed as having schizophrenia. She accused Rodin of stealing her ideas and of leading a conspiracy to kill her. After the wedding of her brother (who had supported her until then) in 1906 and his return to China, she lived secluded in her workshop.
là c'est la période critique septennale précédente, celle des 42 ans...
c'est d'ailleurs aussi lors de sa période critique septennale des 28 ans, en 1892, que Camille Claudel semble avoir pris ses distances avec Rodin.
Camille se sépare définitivement de Rodin à l’âge de 34 ans (période critique septennale des 35 ans)
http://www.larousse.fr/encyclopedie/article/Laroussefr_-_Article/11001388
autre donnée peut-être cyclique :
11 août 1942 : rapport médical d'un affaiblissement physique et intellectuel. (période critique septennale des 77 ans
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